• challenge de Morganne

    Résultat de recherche d'images pour "orphelinat d'afrique photos"

     

    Pauvre misère,

    Pauvre terre,

    Trouver sur la planisfère

    Un coin de Paradis sans guerre.

     

    Enfants perdus,

    Orphelinats mal entretenus,

    Du pain et de l'eau sans retenue,

    Une voute de toile, tendue.

     

    C'est leur univers, quelle déconvenue

    Cette ocre foulée par leur pieds nus

    Religieuses enlevées maman de substitut,

    Que faire que dire, rien, bambins perdus.

     

    Le terre tourne autour du soleil,

    Les riches font miroiter Mont et Merveilles,

    Leur bonheur à eux, après le sommeil,

    Un cousin lointain qui les guidera dans cette impasse.

     

    Sans père, ni mère,

    Que faire,

    triste affaire,

    Ils avancent les mécréants,

    Rien n'arrête le cour du temps.

     

    Morganne

     

     


  • Commentaires

    1
    Lundi 1er Juin 2015 à 09:06

    Poème à la fois très réaliste mais très moralisateur. J'aime beaucoup le rythme que se dégage de ton poème Morganne.

    Juste une remarque, il manque une rime dans le 4ème quatrain 3ème.

    2
    Lundi 1er Juin 2015 à 11:10

    Les poètes seront toujours intarissables sur ces sujets douloureux.

    Un beau poème Morganne!!!

    De gros bisous aussi!!!!

    3
    nini
    Lundi 1er Juin 2015 à 15:18

    les rimes ne font pas toujours la valeur d'un poème ,et le tien Morganne se passerait volontiers de toutes rimes, il est tellement vrai et touchant par sa description hélas réaliste ,vraiment j'aime bien

    bisous!!!! @+ pour des news !!!

     

     

    4
    Mardi 2 Juin 2015 à 19:57

    Coucou Jérém, j'ai réparé l'oubli, merci Nini pour le commentaire par contre qui est l'anonyme psyché d'ames, j'aimerai savoir.. peut être Evy ? bisous à tous la semaine prochaine on recommence...

    Morganne

     

    5
    DORICE
    Jeudi 4 Juin 2015 à 09:54

    Toujours dans le fond, la rime manquante ne me fait pas chuter à la lecture, elle montre que le texte venait en jet du coeur comme toujours  Morganne, et la profondeur interpelle car les maux viennent de l'enfance et si l'adulte ne met pas des mots sur sa souffrance, il ne peut enclencher un processus de guérison.

    Nous sommes en plein dedans ...des solutions ? Déjà écrire comme tu le fais, poser la responsabilité des adultes, se rappeler aussi de la différence qui existe entre éducation et instruction ... savoir vivre et inter-communicabilité, ce qui fait parti de l'intime par rapport au public...

     

    Gros bisous.

    Dorice

    6
    Dimanche 7 Juin 2015 à 21:34

    Voilà un poème si émouvant et réaliste à la foi, sur l'inexorable  creusement des inégalités entre les plus fortunés et les plus miséreux d'entre les Humains, sur l'indifférence, le sentiment d'impuissance et, malgré tout, la conscience qu'il est plus urgent que jamais d'agir par solidarité avec nos petits frères d'armes aujourd'hui si désarmés face à leur condition, qui méritent, eux aussi, comme tu l'écris, leur petit coin de paradis !

     

    Merci beaucoup, Morganne, de m'avoir ouvert les portes de ce bel univers poétique tapissé d'humanisme et de sensibilité, de gros bisous ensoleillés et à très bientôt, ici ou ailleurs:-)

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    7
    Lundi 8 Juin 2015 à 17:52

    Merci TEE, lol, merci pour ton com et ton lien vers notre blog.

    Mais si tu veux tu peux écrire avec nous..

    Ce serait avec plaisir que l'on t'accueillerait..

    Bisous.. Christian.

     

     

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