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N° 260 : Enfants sans parents
Bonjour à tous !
Voici plusieurs semaines que je ne vois plus de nouveaux challenges...
Alors je me permets, si vous êtes d'accord, de vous en proposer un :
"Enfants sans parents"
Je vous laisse écrire ce que cela vous inspire.
Pour les plus curieux, qui se demanderaient d'où me vient cette idée (et si vous pouvez aller sur FB), cliquez ici.
Bonne inspiration !
Evy
Merci Evy, je m'y colle!!! J'ai été débordée et le suis encore pour un moment!!!
Bises
Jolana
Merci Evy, vu je n'avais pas vu..
J'en fais un le plus vite possible
J'en ai mis un mais on a arrêté en voyant le tien
Pour la semaine après..
BISOUS EVY
Brigitte enfin Pauline Tarn ou Lla vous envoie à tous un bonjour d'Aix, où elle est en convalescence en attendant la suite de son traitement, mais elle pense à vous...
Allez on va positiver pour toi mon amie qui me manque, j'aimerais tant aller te chercher au TGV comme je le faisais... Je n'aimais pas te remmener mais aller te chercher oui... bisous et je souffle sur ma main plein de bisous positifs.. Morganne
Merci pour les Bisous ^^ !
Contente que le sujet vous intéresse ;) !
Bon courage à ton amie Morganne <3 !
Bonne semaine à tous !
Bizouilles, EvyUne envolée de bisous amicaux pour L
que les beaux jours qui arrivent soient porteurs de réconfort
bisous à lui transmettre
Nini
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Par psyche-d-ames le 1 Juin 2015 à 11:08
D’une époque où survivre n’avait rien d’un jeu
Je t’ai entendu maintes fois maman nous conter
Cette tranche de vie d’une enfance inachevée…
Alors elle raconte ce que petite elle a mémorisé….
***
Guerre oblige notre papa part sur le front de guerre
Combattre en père responsable et bon militaire.
Restée seule , maman courage oeuvre sans compter du soir au matin
Frottant, lavant pour le compte de riches châtelains,
Ses mains rougies par l’eau glacée de la rivière
Elle s’échine ,s’épuise par ce dur labeur de misère
Pour un quignon de pain, une pomme partagée pour sa progéniture
Quand trois petites bouches affamées réclament un peu de nourriture..
Mais la grande guerre eut raison de mes deux parents ,
Papa mort sur le front et maman affaiblie de carences
Quitte ce monde impitoyable, livrant cette enfance
À un milieu peu chaleureux nommé orphelinat, lieu sans attirance...
***
C’est ainsi qu’une tranche de vie s’est évaporée
Maman et ses sœurs sortirent à leur majorité..
Cassure d’une vie empreinte de tristesse ,
Élevées dans le giron des religieuses, sans tendresse
***
Conclusion :
Qu’il est difficile alors de communiquer à ses enfants
De l’amour non reçu tout au long d’une jeunesse bouleversée,
Et longtemps je me suis posée la question
j’ai alors compris ,quand moi aussi je suis devenue maman
Qu’aimer et être aimer ne s’improvisent pas
Il faut donner pour recevoir mais aussi recevoir pour donner,
Cette grande guerre aura laissée combien d’enfants sans parents !!!
****
Plus récit que poème : mais je tenais à écrire en résumé ,l’histoire de ma maman restée orpheline à la grande guerre et placée en orphelinat jusqu’à 21 ans .
nini
4 commentaires -
Par psyche-d-ames le 31 Mai 2015 à 12:31
Pauvre misère,
Pauvre terre,
Trouver sur la planisfère
Un coin de Paradis sans guerre.
Enfants perdus,
Orphelinats mal entretenus,
Du pain et de l'eau sans retenue,
Une voute de toile, tendue.
C'est leur univers, quelle déconvenue
Cette ocre foulée par leur pieds nus
Religieuses enlevées maman de substitut,
Que faire que dire, rien, bambins perdus.
Le terre tourne autour du soleil,
Les riches font miroiter Mont et Merveilles,
Leur bonheur à eux, après le sommeil,
Un cousin lointain qui les guidera dans cette impasse.
Sans père, ni mère,
Que faire,
triste affaire,
Ils avancent les mécréants,
Rien n'arrête le cour du temps.
Morganne
7 commentaires -
Par psyche-d-ames le 28 Mai 2015 à 10:55
Je suis né, peut-être, d'un amour réciproque,
Fruit plus probable d'une relation en toc.
Triste héritier de liens sans partage
Je tente depuis de vivre sans dommage.
On ne parle pas de crime quand un père laisse son enfant.
Il n'y aurait pas de victime quand un fils vit sans parents?
Instants tendresse, débit d'amour, débit de joie,
A néant, dispersés au vent, dilués sur les toits.
Mais je t'observe, te garde jalousement
Toi mon coeur, miracle inouï, mon enfant.
Je te promets d'être pour toi à jamais le père
Que je n'ai jamais eu, que parfois encore j'espère.
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