Mes pas errant me conduisent en bord de mer

Ce beau matin d’été, le lieu est encore désert

Assise près de la dune j’admire l’immensité

Que dame nature offre, et ses trésors de beauté.

Déchirant le calme des lieux, quelques cris de mouettes,

Les yeux levés vers le ciel, je reste béate et muette

L’ émotion m’envahie face à ce havre de paix .

J’écoute le roulis des vagues légères et son tempo régulier

Sous la caresse du vent ma joie est à son paroxysme

Le soleil déjà rayonne, offrant avec lui un plein d’optimisme.

Dans la quiétude matinale mes tensions se libèrent 

Je respire les effluves iodées qui enivrent

De petits passereaux trottinent sur les galets dénudés 

Cherchant  avec véhémence une pitance méritée

Peu à peu la plage s’anime, un petit groupe d’enfants 

Affairé à mettre au point la technique d’un cerf- volant.

Voici venu le temps des vacances et de la liberté

Sereine ,un sourire au coin des lèvres je repars comblée

Une petite mèche de cheveu balaie mon visage apaisé,

Qu’il est doux de se ressourcer seul et sans préjugés.

nini

Le ciel couvert, porteur de pluie,

A cédé la place au bleu de l'été.

Le soleil roussit les peaux étalées,

La fraîcheur renaîtra vers minuit.

Assise sur des galets, je scrute l'horizon

Où la mer, éblouissante, se mêle au ciel et sa toile.

Au loin glissent encore quelques bateaux à voiles.

La vie n'a point d'heure en cette saison.

Paysage de paix, tableau garant de joie,

Quelques cerfs-volants jalousant les nuages

S'envolent avec effort mais retombent à plat,

Souvenirs de vacances gravés sur ces rivages...

Et là, comme bercés par le clair de lune,

Tu caresses mes mèches de cheveux rebelles

Tu me susurres comme tu me trouves belle

Comme un secret gardé au milieu de ces dunes.