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La Terre est peuplée de milliards d’humains
Et pourtant, quelque chose manque bien.
Elle existe depuis la nuit des temps
Mais est si rare au milieu de tous ces gens .
Je vous parle de l’humanité,
Celle qui veut accepter et respecter,
Celle qui veille sur les libres et les jugés,
Qu’importe les différences de corps et de pensée.
Toute cette foule au cœur de pierre
Ne voit pas, ne cherche et ne comprends pas
Votre passé, votre histoire, vos souffrances et vos prières
Jugeant simplement un visage triste et las.
La société empêche la faiblesse de s’exprimer,
Impossible de souffrir comme un humain,
« Je t’en prie tais-toi meurs et vas travailler
Ton avenir soldat d’or vert est dans mes mains ».
Les jeunes se taillent, les jeunes se droguent
Ils n’ont plus l’impression d’exister pour personne.
Et puis c’est vrai, tout le monde s’en moque
Jusqu’à ce que les cloches d’une Eglise sonnent.
On n’a pas le droit aux difficultés, jamais,
Sans cesse on doit tout dépasser,
« La dépression, tout est dans la tête pas vrai ?
Ça passe pour tout le monde, souris et va bosser ».
C’est ça, c’est aujourd’hui, triste vérité
Mais moi je ne veux pas, non, ça doit changer
On ne peut plus rester incompris,
Et trainer un poids durant toute une vie.
J’aimerais comprendre la méchanceté et la violence,
Combattre l’irrespect et l’ignorance
Je veux connaître les gens et leurs histoires,
Et sans jugement, faire de toi mon miroir.
Lucile
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Voici un poème fait pour nous par mon ami de short édition Eric Chomienne
Bienvenue Eric.. bisous
Secret de campagne
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La campagne est douceur sous le ciel sans menace,
Mésanges et pinsons rivalisent de leurs chants.
La prairie s’endimanche des senteurs de printemps.
Sur l’étang une barque en froisse la surface.Veillant sur des bambins qui font preuve d’audace
En singeant au sommet d’un toboggan Tarzan,
Un livre entrouvert, la mère se détend
A l’ombre d’un ormeau sur un banc avec grâce.Plus loin une rivière au soleil se prélasse,
Invitant les chalands à faire quelques brasses.
Les parents, de plus belle, sermonnent les enfants.Etrange, les oiseaux se sont tus. L'instant glace.
A fleur d'un gros bosquet, un membre nu dépasse…
Demain des roses blanches défileront. Longtemps.Eric Chomienne
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Au loin, des lumières dans la nuit
Sur les berges d’un fleuve endormi
Des lumières qui rougeoient et qui vacillent
Qui enveloppent la ville de Paris
De près, des reflets du jour
Dans l’eau bleue des fontaines
Soleil qui éclaire les bords de la Seine
Des châteaux jusqu’à la cour
Andy
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Cet enfant qui joue près de la rivière,
Goûte son eau fraîche, s'y désaltère.
Du ciel clément irradie la lumière.
C'est une belle journée, banale et éphémère.
Dans la prairie il s'allonge sur un nid doux de fleurs,
Bercé par le chant des oiseaux ravis de l'auditoire.
Il se laisse aller parmi la nature et sa douceur.
La merveilleuse harmonie dure jusqu'au soir.`
Un bruit étrange vient troubler cette paix.
L'enfant se lève, regarde tout alentour
Un son liquide l'attire vers le cours d'eau: il s'approche plus près
Et voit un banc de saumons dansant et sautant tout à tour.
Quel spectacle superbe pour les yeux et les oreilles!
L'enfant est ébloui; instant privilégié et heureux.
Il se hisse dans sa barque, il baille aux corneilles,
Le courant le porte. Il est l'heure des au-revoirs chaleureux.
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