• Le printemps était repartit dans un silence assourdissant imposé

    Laissant place à l’été qui exhibait avec fierté sa panoplie colorée

    Jouant de toutes ses splendeurs estivales avec un soleil au zénit

    Mais la nature ne savait toujours pas pourquoi l'humain l'avait déserté

    D'une transformation cyclique déclenchant une renaissance subite,

    Saison après saison de fausses reprises en re confinements exigés

    La vie reste prisonnière dans un carcan de renoncements

    L'hiver et sa froidure ayant accentué l'enfermement

    De tentatives en échecs sommes revenus à la case départ

    Mais ce printemps réinstallé ravive un peu d'espoir

    Espoir qui renaît avec beaucoup de retenue

    Pourrons nous alors ré ouvrir les portes de l'inconnu !

    Reprendre le cours normal de nos vies hypnotisées !

    Brisées parfois dans l'élan de la jeunesse

    Ecourtées bien souvent dans la vieillesse

    Redonner un sens à notre existence amputée

    Se repaître des odeurs des couleurs de l'immensité

    De ses richesses banalisées qui ont réveillées notre conscience

    Ouvrir les yeux sur la réalité de cette terrible expérience

    Quand reviendra l'heure de se ré approprier notre liberté

    Celle qui semblait nous être acquise pour l'éternité

    Mettre en valeur les petits riens de l'existence,

    L'homme semble découvrir ces dons offerts en abondance

    ***

    Faut il des évènements aussi cruels soit ils pour comprendre que la vie

    de l'humain dépend du respect de chacun envers dame nature qui se meurt

    un peu chaque jour sous le joug de l'irresponsabilité

     

     

    Dominé N:(10 mai 2021)

     


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    Printemps solitaire

     

     

     

    Insidieusement la nouvelle saison s'est installée dans sa douceur printanière

     Semant à toute volée ses graines voyageuses pour oublier l'hiver

    Les arbres fruitiers se sont habillés de fleurs éphémères

    Les prés d'un coup de pinceau ont revêtus leur tendre verdure

    Les oiseaux se sont mis à siffler à tue -tête dans un écho par retour

    Les hirondelles sont arrivées fendant l'air à coups de ciseaux

    Aux sifflements stridents invitant à un hymne à la joie

    Les nids s'animèrent d'allers et retours en vu de futures couvaisons

    Tout était en place pour remplir les cœurs de lumière et de renouveau

    Le soleil lui aussi dans cette féerie déployait ses lumineux rayons

    Ce décor incitait à ; sentir, danser ,chanter ,aimer la vie sans restriction

    Mais le printemps ne savait pas lui ... que ce spectacle ne serait pas au diapason

    Des regards admiratifs de l'humain qui derrière sa fenêtre jubilait dans sa prison,

    Dorée pour certains noire pour d'autres dont l'entassement engendre la déraison

    Mais le printemps ne savait pas ...qu'un minuscule virus tueur

    Anéantirait la ferveur printanière de ce cycle perpétuel et démonstrateur

    Dame nature dans ce silence assourdissant poursuit sa floraison épanouissante

    Que l'activité humaine outrancière impose à la disparition décadente

    ****

    Saurons nous dans «  l'après  »tirer leçon de ce dramatique épisode !!

    Car si le printemps lui ne savait pas que nous étions dans la soumission

    D'un fléau privant de toutes libertés une population

    Ne retombons pas par automatisme dans « l'avant »destructeur.

    Réfléchissons intelligemment sur ce que nous savons maintenant

    Face à cette épreuve réveillons-nous !!; et nous pourrons re fredonner « les mots bleus »

     

    nini

     

     

     

     

     

     


    1 commentaire
  • J'avais égaré ma plume

    Elle n'avait plus rien à écrire.

    J'avais égaré ma plume,

    Où était elle, je ne saurais le dire.

     

    J'ai égaré le temps

    Je ne l'ai pas vu filé,

    J'ai égaré le temps,

    Le filou s'est échappé.

     

    Je m'étais perdue,

    Je ne le savais pas,

    Je m'étais perdue

    Je retrouve mes pas.

     

    Ma plume m'a retrouvé

    Elle me chatouille l'esprit,

    Ma plume m'a réveillé

    Ces mots, je vous les dédie...

     

    Sans titre

     

    Jolana


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  • L’Oasis de l'Esprit   // Imparfaitlibre.

    • L’esprit pour se soustraire au mal qui le tenaille,
      Invente un Univers qu’il garde en souvenir ;
      Un horizon lointain sans ombre ni grisaille
      Éclairant sa pensée où meurt son avenir.

      Dans cet enchantement il cultive le monde
      Reflétant les couleurs d’un être libéré ;
      Il jardine les prés qu’une rivière inonde
      Et sème son ego dans un futur ambré.

      L'espoir entre ses mains, inébranlable, il pense ;
      « Mais en ce lieu fleuri poétisant mes yeux,
      Il manque encore un pic, un sommet d’espérance
      Pour toucher les éclats d'un soleil radieux !».

      Soudain un doux refrain agrémente la brise,
      Terminant sa chimère au décor cristallin.
      Où donc est cet oiseau dont le chant hypnotise
      Celui qui par raison refuse son déclin ?
    •  
    • Sans le vouloir il vit l'errance d'un voyage
      Qui le mène partout en le gardant ici,
    • Son corps devient alors l'infini paysage
    • Teintant son cœur des spleen d'un néant adouci.

    • (Droits d’auteur réservés)

      IMPARFAIT
      (24/03/2011 corrigé pour ici le 25 janvier 2020)
    •  (Pour ne pas oublier L)

    2 commentaires
  •  

    Écoute le temps,

    Qui nous revient en écho,

    Boomerang d'hier !

     

    Écoute le temps,

    Qui nous revient en écho,

    Esprit d'aujourd'hui ?

     

     

    Écoute le temps,

    Qui nous revient en écho,

    Murmurant "demain"...

     

     

    (Pour ne jamais rien oublier d'hier, d'aujourd'hui et de demain)

     

     


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