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Pour Elle... par LLA
De mon unique Etoile adorée, son image,
Se seront détournés mes yeux… ô sacrilège!
Comment suis-je bêtement tombée dans ce piège,
Qui n'était rien de plus ni moins qu'un beau mirage?
Alors que je touchais le ciel en permanence,
Dans le but de me perdre et nous perdre à jamais,
D'un jeu de jalousie, ils m'ont prise au filet,
Au joug de leurs futiles terrestres souffrances.
Pour ce leurre terrien, j'ai blasphémé nos vœux,
Trahi notre secret, parjuré mes promesses.
O Toi, qui est ma force et ma grande faiblesse,
Je t'ai abandonnée, oubliée,… je m'en veux.
Mais qu'importe! maintenant que tu me souris,
M'enlaçant de nouveau dans ton rayonnement,
Par ta grâce faisant tout mon enchantement,
Ma culpabilité déjà s'évanouit…
Maintiens-moi dans ce bel état d'apesanteur,
Qu'ainsi, les yeux levés au Ciel, où vont mes pas,
Si je devais tomber, ce sera dans tes bras,
Conformément aux désirs communs de nos cœurs.
Sans nous préoccuper que l'une ou l'autre abuse
De la complicité de nos tendres aveux,
Reviens me caresser de tes mots merveilleux,
O Muse, tant aimée, d'entre toutes les muses!
L.
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Commentaires
Oui tout juste Alain, tu sais L. m'avait lu le poème au téléphone
et j'étais restée sans voix..
Oui elle écrit à sa muse
Mais des fois les muses s'amusent et nous jouent des tours..
Superbe je te l'avais déjà dit..Morganne
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il est vrai que durant le bref moment de l'écriture,
nous sommes dans un état d'apesanteur, ni vraiment nous-mêmes, ni vraiment autres;
c'est ce que je crois avoir lu dans ton poème, ainsi qu'une muse célèste avec qui tu t'es réconciliée :)
alain / stock