« La magie du premier amour

Est d’ignorer qu’il puisse finir un jour » ;

Cette belle citation est à nuancer

Lorsque l’histoire n’a même pas commencé

Un coup de cœur et Cupidon fait des siennes

En mettant en œuvre ses pouvoirs d’entremetteur ;

Et avec l’aide de Vénus, sa mère praticienne,

Il persévère afin de rendre l’avenir prometteur

Le cœur l’emporte donc sur la raison

Même lorsque les sentiments n’admettent aucun retour ;

D’un bourgeon, on espère une floraison

Alors qu’il semble déjà fané à ce jour

Ainsi, la magie du premier amour

Est que son histoire puisse exister jour ;

Et pour que la vie se perçoive en rose,

Il suffit qu’elle aboutisse en apothéose.

(Octobre 2011)

Les âmes s’enflamment, les jeunes cours coulent

Dans les traces de leurs aînés, ruisseaux de peine

Et courants de joie qui drainent  les verts sentiments ;

Depuis que la Lune courtise l’astre rougissant,

Depuis que les nuits semblent bien nôtres,

Depuis que les lèvres, ses lèvres s’offrent

A nos fébriles désirs, les gestes timides

Succèdent aux déclarations maladroites

Pourtant si fortes d’espérance. Innocence

Des rugueux atours que l’on peaufine

Pour que les braises premières deviennent

Feux ardents, forets de folie, loges sacrées

Où  résonnent les litanies de saints baptêmes.

L’amour, celui qui brillera toujours en notre cour intérieure

Nous semble combler tel un palais que l’on voudrait

Royal ; oubliant que les fondations du cœur

Ne seront jamais aussi œuvrées que les poèmes

Pour notre belle, écrits à la plume de douceur.

*

Alain, 1 août 2011

La magie du premier amour est d’ignorer qu’il puisse finir un jour~

illustration de mon ami artiste peintre Georges Marie qui je ne sais plus s'il habite en haut ou en bas, tu me manques Georges Marie..

Sur la route du néant,

Je coures aux quatre vents,

Poursuivie par l'étoile de la vie,

Et dans la cour d'un ailleurs infini.

Pourquoi le mauvais temps d'hiver, en été,

Nous fait frémir, maussade, la pluie est arrivée.

Cortège de feuilles qui volent et tourbillonnent,

Toi, tu n'es plus là pour me remonter le moral et dans ma tête tout bouillonne..

Passent les intempéries de la vie,

Reviennent les maux interdits

Pourquoi ne nous oublies tu pas ?

Ô douleur à la porte du trépas.

Morganne

Ce sentiment inexplicable...

C'est parfois dans un regard que naît l'amour,

Ce sentiment irréel qui en vaut le détour,

Les mots deviennent impuissants,

Seuls les « adieux » renforcent les amants.

On rêve tous d'une fin de roman,

D'un conte de fée sans arrachement,

L'amour est le livre de l'histoire,

A travers les paroles d'un regard.

Un sourire se dresse lors des retrouvailles,

Des balades dans un joli champ de paille,

Toujours main dans la main, ils sont heureux,

L'amour leur a donné le bonheur pour deux.

Cette romance sera-t-elle seulement éternelle ?

Cette question on se la pose tous, c'est évident,

On a peur que des nuages, s'efface cet arc-en-ciel,

On doute parfois, de temps en temps.

Parfois, on vit des déceptions amoureuses,

Notre âme se morfond et devient malheureuse,

Notre cœur oublie la magie du premier amour,

On attend si impatient, les étoiles faisant leur retour.

Ce sentiment si magique règne dans nos yeux,

Sa présence est incroyable quand on la vit à deux,

Un regard, un geste, une parole et un baiser,

A cet instant, tu gouteras à cette joie partagée.

~La magie du premier amour est d’ignorer qu’il puisse finir un jour~

Morgane (angelll).

Illustration de Morganne (peinture à l'huile)

2) La magie du premier amour est d'ignorer qu'il puisse finir un jour.

Robe à crinoline, hypnotisé par la beauté de la belle,

Sur une piste de danse l’émoi est immense, butinons comme les abeilles.

Mademoiselle que vous êtes jolie à mon bras.

Jurez-moi, que vous m’aimerez comme je vous aime déjà.

La vie n’est pas un long fleuve tranquille,

Nous deux c’est pour la vie, bonheur indicible.

Ma mie donnez moi votre fragile main gantée,

Promettez-moi que vous serez à moi pour l’éternité.

Ô temps suspens ton vol, paroles non éphémères,

Deux tourtereaux sont unis, mais pas de blasphème.

En ce temps là, la virginité on la gardait jusqu’aux noces,

Mon Amour, restez moi fidèle toute notre vie, prenez ce carrosse.

Mais le cher et tendre à moustaches relevées,

Voulait un amour toujours, mais ne se privait pas de virevolter,

Toutes les demoiselles jolies et pucelles lui chaviraient le cœur,

Et un jour fatal il plaqua la belle demoiselle, éperdue de douleur.

Les promesses sont des folles,

Et ceux qui y croient sont encore plus fous.

La magie du premier amour n’a fait qu’un tour,

Elle ignorait que ce ne serait pas un amour toujours.

Morganne