Illustration de Morganne (peinture à l'huile)

2) La magie du premier amour est d'ignorer qu'il puisse finir un jour.

Robe à crinoline, hypnotisé par la beauté de la belle,

Sur une piste de danse l’émoi est immense, butinons comme les abeilles.

Mademoiselle que vous êtes jolie à mon bras.

Jurez-moi, que vous m’aimerez comme je vous aime déjà.

La vie n’est pas un long fleuve tranquille,

Nous deux c’est pour la vie, bonheur indicible.

Ma mie donnez moi votre fragile main gantée,

Promettez-moi que vous serez à moi pour l’éternité.

Ô temps suspens ton vol, paroles non éphémères,

Deux tourtereaux sont unis, mais pas de blasphème.

En ce temps là, la virginité on la gardait jusqu’aux noces,

Mon Amour, restez moi fidèle toute notre vie, prenez ce carrosse.

Mais le cher et tendre à moustaches relevées,

Voulait un amour toujours, mais ne se privait pas de virevolter,

Toutes les demoiselles jolies et pucelles lui chaviraient le cœur,

Et un jour fatal il plaqua la belle demoiselle, éperdue de douleur.

Les promesses sont des folles,

Et ceux qui y croient sont encore plus fous.

La magie du premier amour n’a fait qu’un tour,

Elle ignorait que ce ne serait pas un amour toujours.

Morganne