• N°39 : "La vie est déchirante parce qu'elle meurt"

    N°39 : "La vie est déchirante parce qu'elle meurt"

     

    Ouverture du nouveau challenge ! Alors n'ayant pas d'idée de sujet j'ai procédé de la manière suivante : j'ai pris un livre dans ma bibliothèque, je l'ai ouvert et j'ai sélectionné un passage.

    L'extrait est donc le suivant, tiré du livre Impromptus d'André Comte-Sponville (dans la partie intitulée "le goût de vivre") :

     

    "On meurt  tous les jours, à chaque instant de chaque jour. L'enfant que j'étais est mort dans l'adulte que je suis, celui que j'étais hier est mort aujourd'hui, ou s'ils survivent en moi ce n'est qu'autant que je leur survis, chacun transporte son cadavre avec soi, et jamais ne reviendront les amours anciennes... La vie est déchirante parce qu'elle meurt, parce qu'elle ne cesse de mourir, là, devant nous, en nous, et le temps est cette déchirure, cette mort en nous qui avance, qui creuse, qui attend, qui menace..."

     

     

    Je vous ai souligné la dernière phrase puisqu'elle résume un peu l'idée du passage, cela dit si un autre morceau vous inspire prenez ce que vous désirerez prendre.

     

     

    En espérant que ça vous inspire, que ce soit les habitués, les déshabitués ou les gens de passage (on sait jamais !)

    Oh et... qui veut prendre le relai ? demande-t-elle, à tout hasard :p

     

    Bonne semaine quoi qu'il en soit !

  • There's nothing we can do (par Alexia4ever)

     

    Sur un coup de tête ou sur un coup de cœur,

    On nous l’offre sans même connaître notre avis ;

    Titubant pour la première fois sur le chemin de la vie,

    L’on prend conscience qu’elle naît puis qu’elle se meurt

     

    Chaque seconde qui vient au monde

    En fait mourir une autre synchroniquement ;

    Aussi nombreuses soient-elles, les minutes vagabondent

    Et, bien que bavardes, s’expriment laconiquement

     

    A chaque jour sa propre vie,

    Les amnésiques naissent et meurent en permanence ;

    Ce trouble de la mémoire les asservit

    Car l’on ne peut leur faire la bonne ordonnance

     

    La mort ne pourra être aussi belle que la vie que l’on perd

    Même si l’on ignore à quoi ressemble son débarcadère ;

    Le mieux serait d’avoir au moins un point de repère

    Donné par l’agréable présence de quelques lampadaires

     

    Mais puisqu’il n’existe aucun remède contre la mort,

    Elle aura toujours raison de nous bien qu’elle ait tort ;

    Empalé par Poséidon ou martelé par Thor,

    Elle nous engloutit sans le moindre remords

     

    Frappant aussi brutalement que la vie,

    Elle nous prive des derniers aux-revoir ;

    Certaines envies resteront éternellement inassouvies

    Et revenir sur Terre ne sera jamais en notre pouvoir.

     

    (Janvier 2012)


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  •  

    Ces quelques mots sont un hommage à un ami parti trop tôt...

     

     

    Pour faire le deuil et pour soulager mon cœur,

    Il me faut toujours l’appui de la poésie.

    En nous Pierrick tu demeuras toute la vie,

    Rien ne pourra nous faire oublier ce bonheur.

    Rapidement tu t’es fait un groupe d’amis,

    Ils n’ont pas eu le temps de te dire « Je t’aime »,

    Car à seulement 22 ans tu es parti,

    Kidnappé par Dieu tu ne liras ce poème.

     

    Tu avais encore toute ta vie devant toi,

    Mais la Mort en avait décidé autrement,

    Tu as du la rejoindre prématurément,

    En laissant place à un immense désarroi.

     

    Quand tu as chevauché la moto ce matin,

    Tu ne t’attendais pas à ton dernier voyage…

    Le camion en pleine gauche dans le virage,

    A malheureusement sonné l’heure de fin…

     

    Te connaissant tu auras lutté jusqu’au bout,

    Pour retrouver la vie et tous ceux que tu aimais.

    Et si jamais de là haut tu nous entendais,

    Sache que nous te demandons pardon pour tout.

     

    PAUT Jérémy

    19/09/11


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  •  

     

    Je meurs. Ce soir, je meurs.

    Je laisse là mon passé et vous quitte sans aigreur.

    J'oublie tout : les rires et les douleurs,

    Il est beaucoup trop tard, il n'est déjà plus l'heure.

     

    Je pars sans faire de bruit,

    Je m'efface dans la nuit,

    Sans penser à demain, je sombre dans l'oubli,

    Hors du temps et du monde, ici tout se finit.

     

    Au déclin de ce jour, je laisse là qui j'étais,

    Je reviendrai demain si la force m'est donnée,

    J'abandonne mon vécu, j'aurai le coeur léger,

    Ce soir je meurs sereine car demain je renais.

     

    Je n'emmène avec moi aucun de mes souvenirs,

    J'offre tout à hier, le meilleur comme le pire,

    Il n'est jamais question de voir loin l'avenir,

    Chaque jour est ainsi fait, il faut naître et mourir.

     

     

    Kelkune


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    Agonie

     

     

    Au spectre larmoyant d'une veuve affection

    Dont le trépas présent fait sa condamnation,

    Victime aux traits passés d'un caprice assassin,

    Mon coeur décoloré rend l'âme sous son sein.

     

    Malgré mes sentiments imprégnés de toujours,

    Les fantaisies du temps ont tué son amour,

    Et plus rien je ne suis que ce fantôme errant

    Vidé de tout esprit, livide et transparent.

     

    Trahison du passé, qui rêvait de bonheur,

    Le futur effacé enfante ma douleur

    Et blasphème ma foi de mémoire extasiée.

    Je n'aurai d'autre choix que de l'anesthésier.

     

    Nulle ne pleurera d'insensibilité

    La mort de mon aura non réhabilitée.

    Le silence meurtrit, condamnant au secret,

    Mon âme ensevelie sous ses tyrans regrets.

     

    L'oubli ne gardera aucun des souvenirs

    D'abandon dans tes bras ni fusion de sourires

    Des voeux inanimés qui déjà s'évaporent,

    Où ton glas a sonné... l'agonie des remords.

     

    L.


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    Que faire, que dire ?

    Devant les éléments déchaînés.

    Rien, c'est délire.

    La mort frappe de tout côté.

     

    La vie n'est qu'un passage sur terre,

    Mais pourquoi se rebelle t-elle ainsi ?

    La boue, les inondations, la misère,

    Quand l'orage dévastateur fait orgie.

     

    Qu'avaient-ils fait, qu'avaient-t-ils dit,

    Ces Varois pour mourir ainsi.

    Le ciel et la terre s'étaient unis,

    Pour envoler, voitures, maison de ce joli pays.

     

    Le réchauffement de la terre, on nous saoule ainsi,

    Peuples de misère encore plus de démunis.

    Les rescapés on vu la mort de près, quelle pluie.

    Les verts devraient avoir honte de propager leur ignominie.

     

    Morganne.

     

    j'espère que moi aussi je ne suis pas HS.


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