Si tendre visage !

Dans le silence de la nuit, rempli de pensées alanguies

Ma plume glisse sur les pages de ce grand livre de l’existence

Où rien ne s’achève ; de ces images mémorisées…j’écris.

…….

Et Je la revois avec sa tendresse, son regard en peine

D’un bleu si profond qui vous sonde l’âme et vous gêne

Elle avait souvent réfléchi à sa vie encombrée de nuages,

Passée si vite comme un bonheur enfuit sans partage

De nombreux souvenirs parsemaient sa mémoire

Luttant toute son existence ,en cherchant l’harmonie sans la gloire.

Elle chantonnait un petit air aimé, comme pour s‘évader

de cet enfer; instant qui remplissait son cœur de lumière à partager.

D’une nature et sa verdure que cette eau pure abreuvait

En floraison éclairée par un soleil estival, elle exultait .

Toujours son sourire dans ses yeux, accroché

Comme une madone que le temps aurait oublié.

NINI

Tendresse, s'évader, harmonie, lumière, plume, nuage, air, eau, éclairer ou s'éclairer, et flore

Les Iles sous le vent

J'ai envie de m'évader, voir les îles sous le vent,

Y aller en m'envolant comme une plume

Les airs me porteront dans la douceur des alizés.

Le soleil éclaire le ciel en parfaite harmonie

Ilôt au doux rivage d'eau turquoise et de sable blanc.

Les pieds dans l'eau douce, je me mets à rêver,

Que vois-je, un homme somnolant sous les cocotiers ?

Non c'est un mirage, cette plage semblait déserte.

Que me manque-t-il dans ce paradis du bout du monde ?

La présence d'un homme, ses bras autour de moi,

Je ne peux vivre sans tendresse, je vais vers cet inconnu,

 je m'envole vers lui, le regarde doucement,

De peur de le réveiller, il est là somnolant sans se douter d'une présence.

Je m'assieds à ses côtés surveillant son sommeil,

Les nuages me font des clins d'oeil de connivence.

Je jouis de la flore de cette terre merveilleuse, de ces arbres flamboyants.

Il ouvre un oeil, il ressemble à mon prince charmant,

Trévois cette fille auréolée

de lumière

J'ai des papillons dans le coeur,

Des étoiles dans les yeux.

Lui les ouvre et me sourit, me tend la main,

L'île n'est plus sauvage, elle a dans son antre

Deux êtres humains qui vont s'aimer.

Morganne

(image de Siudmak)

Et bien ses l0 mots m'ont rendus débordante de tendresse,

effet paradisiaque des îles,

En plus j'ai fait ce poème en rêvant et sans rimes chose que je ne fais jamais..