• N° 182 : Idées noires

    N° 182 : Idées noires

     

    Pour cette semaine je vous propose d'écrire sur :

     

    Les idées noires

     

    Je sais ce n'est pas très gai, mais c'est le premier thème qui m'est venu à l'esprit !

     

    Ca ne devrait pas âtre difficile, à vos plumes !

     

    #Lulu

  • Et mes larmes amères  qui coulent pour soulager

    Ce coeur compressé qui bat en souffrance

    Pour qui l'existence doit se faire en silence,

    Ces larmes qui ne soulagent rien ne cessent de couler...

     

    Ce coeur compressé qui bat en résistant,

    Qui donne à tout coup comme un coup de poignard

    Dans cette poitrine geignarde d'une poupée pantelant

    Comme désarticulée, évoluant dans le vague brouillard.

     

    Je deviens pantomime à la triste mine

    Dont le coeur ne se réjouit plus de rien,

    Qui fait rire les passants à l'humeur non chagrine

    Et fait fuir ceux qui pourraient me comprendre trop bien...

     

     

    Jolana, le 09/01/2014

     


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  •  

    Ici bas dans l'obscurité

    Profondément enfui dans mon esprit

    Ce n'est pas la première fois

    Que je me bats avec mon coeur

     

    Ce qui était la joie

    Se métamorphose en défaite

    J'essaie de respirer

    Je suffoque

     

    Ma foi, ton visage

    Tout semble s'effacer

    Scènes de vie

    Dans les ténèbres

     

    Tu me manques !

    Une fois retourné à la vie

    J'essaie d'ignorer cette douleur

    Les jours sont si sombres

     

    Les ombres de ce fantôme

    Qui fût ma vie passé

    Me chasse et me laisse sans fierté

    Dans ce bas monde

     

    Ton sourire, mon chagrin

    Tout semble entrer en collision

    Comment peut-on souffrir autant d'une séparation ?

     

    Andy


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    La vie en noir et en blanc

     

    Sans prévenir les idées noires déboulent

    Insidieuses elles assaillent

    Attirent vers un soupirail

    D’un trou noir béant,

    Peut devenir le néant

    Que restera t-il de nos combats !

    De nos peines de nos joies

    Rien qu’une vie qui se meurt

    Dans le brouhaha d’une rumeur,

    Un parchemin inutile,

    Oeuvre d’art au goût si futile.

    L’humanité n’a plus sa place

    Dans cet espace de glace

    Faire aujourd’hui le monde de demain

    On ne sait plus voir très loin

    Si éphémère notre passage ici

    Pour sombrer dans l’oubli

    Écoutons nos consciences

    Car nos vies n’ont plus de sens

     

    Chaque jour se résume ainsi,

    Où le noir et le blanc sont le miroir de nos vies

     

    Mamin


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    Ce n’est pas de Vénus que j’attendais les ardentes étincelles,

    Et encore moins les traits desquels Cupide tire,

    Bien moins encore des aurores car en moi,

    Les cieux sont teintés de mille morts

    En ta faveur, certes ; tu souris au bellâtre

    Et mon cœur de passer par le cercle des flammes.

     

    Souffrir ou ne pas souffrir, le choix n’est plus de Sophie,

    Ici, point de sagesse, juste une vague à l’âme

    Comme jamais l’on ne vit même au pire de l’Orage,

    Quand perçant le corps, les membres et la vide Psyché,

    Tout devient cru et tout est noir ; alors, dédaigné que je suis,

    Devant toi, je n'ai plus qu’à déposer la plus précieuse Hostie

    Au conspect de toi ma douce dame.

     

    Pars donc, qu’il me reste encore quelques souvenirs,

    Quelques fumées sur lesquelles doucement l’horizon se posera.

    Alors, tout s’éteindra, alors encor’ nous ferons nos maigres comptes.

     

    Alain, 17 juin 2013

     

    Conspect : vieux français. Vue… [au conspect de toi : à la vue de toi…]

    Claudel l’emploie encore en 1938...

    « Plantons donc sur la fourche patibulaire au conspect de tous les cieux »

    Ill. de John William Waterhouse

    Au conspect de toi par Spock27


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  • challenge 4 mains avec Mona et morganne

     

    Une injure devenue une inspiration,

    Ton créateur a trouvé la solution :

    La négritude est née de son courage,

    Certains souhaitaient votre naufrage.

     

    Les non sens ont été votés,

    Les mots blessants ont été prononcés.

    Lui a su régler la question en toute équité,

    Courage, solitude, en noir se sont envolés...

     

    Oubliant que chacun est unique,

    L'humain se complique et cherche les critiques.

    Il montre du doigt toutes les nuances de peau

    Hors celles-ci sont la force de nos mots.

     

    Noir, blanc, jaune de peau, tout mon respect,

    Mais alignons ceux qui ne suivent pas la loi, d'où l'intérêt,

    De rester dans son pays, on n'y sera pas déraciné,

    Même culture, mêmes idées non noires soyez déterminés.

     

    4 mains  Mona et Morganne


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