Peur du destin, voile mes yeux chagrins,

Rame mon coeur en détresse, dans les affres d'une barcasse de marin.

Sommeil long à venir, dame nuit  présente avec sa robe noire,

Soubresauts de mes idées, sur voile de déboires.

Yeux clos, allongée sur le sofa,

L'horloge égraine les heures, rêverai-je en do ou en fa.

Dans la musique qui résonne dans ma tête,

Attendant le sommeil, le rêve serait pour moi une fête.

Sur un nuage cotonneux survolant le monde refleuri,

Voir sourire les passants, chanter les oiseaux de Paris,

Un ciel bleu sans le moindre trait de crayon charbon de bois,

Une ballade étrange sur un univers bien à moi.

Mais les idées noires ne me laissent pas de trêve,

Remplacent  vite au réveil le paradis du rêve.

Qu'importe, voir notre vie en positif,

Et repousser à deux mains le négatif...

Solution pour repousser les idées noires : poétisons en positif

(poème et citation à la morganne)

Serait-ce la fin ?

Noir comme le ciel se couvrant  d’un  manteau d’épais nuages,

Noir comme peut l’être le trait du fusain sur le papier.

Une sensation m’oppresse,  comme entouré d’un grillage,

Est-ce un début de fin, une fin en soi, une émotion jetée ?

Mes yeux clairs s'assombrissent, ils sont empreints de peur,

Excentrée la terre, le monde est en décomposition,

Un rayon de soleil, tombant en éclair est ce un leurre ?

Loin de nos rires, nos idées se noircissent à profusion..

Les astres qui autrefois, brillaient, sont devenus ombres,

Où est la lumière qui éclairait nos amours antédiluviennes.

Où sont les portes s’ouvrant sur la paix des âmes qui sombrent,

L’espoir renaîtra t’il de cendres déjà éteintes sur la terre de Sienne ?

Qu'adviendra-t-il à dame nature dans cette étrange vie ?

Bien que l'Etna en fusion fait engrais aux vignes recouvertes.

Pompéi par la lave a conservé les corps et les lieux ensevelis,

Noires idées de retrouver ses vestiges mais  bonheur de la découverte.

Serait-ce un jour, une nuit ou peut être le néant,

Qui du haut de sa noirceur, nous chasse au loin ?

Serait-ce un matin, un soir, assis sur notre séant,

Où nous assisterons à la déchéance les larmes au poing ?

4 mains de jean-frédéric et Morganne