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Cinéma de quartier par Mamin
N'ayant pas trouvé les bons vers pour les mettre en poésie, je vous livre ce thème en texte, d'un souvenir lointain : époque révolue
Le cinéma de quartier, je l’ai connu
Dans ma petite ville il ne faisait pas encore salle comble
Entre les années 1950 et 60 une séance durait
Quatre heures, ces lieux nous paraissaient magiques.
Nous qui ne possédions que l’imagination pour" nous évader"
Dans la pénombre de la salle, l’ouvreuse munie de sa lampe torche
Plaçait sur présentation du ticket d’entrée,
Les balcons étant réservés aux plus nantis
Les places abordables étaient souvent toutes occupées
Les moins fortunés se contentaient de strapontins.
En première partie, dessins animés et actualités du moment.
Suivis d’un documentaire, puis la lumière jaillissait sous la levée du grand rideau velours grenat; alors munie d’un panier d’osier accroché à son cou, l'ouvreuse passait dans les rangées en criant" bonbons, caramels, chocolats, esquimaux glacés"
Puis les lumières s'éteignaient, de nouveau le rideau se levait dans un silence religieux et
Le FILM commençait
La salle était confortable aux sièges souvent de velours rouge
Pour moi enfant, béate, je regardais ce lieu luxueux digne d’un palais
Cet après midi dominical, était un jour de fête peu habituel.
Que de changement ! De cette petite salle au projecteur dont
Le faisceau lumineux nous envoyait l’image et le son, sans modération
Aux multi- salles, écrans géants d’aujourd’hui, à la netteté et au son dolby
Mais je garde cependant la nostalgie de ce cinéma de poche de mon enfance.
mamin
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