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Brouhaha (par Alexia4ever)
Dans la foule que l’on voit
La vie, trop mouvementée et trop rapide
Nous presse, que l’on avance ou l’on recule ;
La ville permet que l’on se bouscule
Et l’horizon s’écourte, les enfants trépident
L’obscurité souterraine, cette énorme bouche,
Nous ingère avant de tous nous recracher ;
Cachant parfois quelque chose de louche,
Il y a les ruminants et les mâchés
Au-dessus de nos têtes se propage la grisaille,
Les nuages s’imposent pour que le soleil s’en aille ;
Mais dissipant de nombreux cauchemars,
S’il revient ce n’est pas par hasard
Et tandis que des disques sont rayés,
Par méfiance, l’on s’efforce de rester éveillé ;
Plus il y a de stations sur la ligne, plus l’on s’amasse
Alors sortons, nous n’avons plus de place
Des fragments de conversation défilent
Et j’entends des mots précis ;
Paris, Paris, pas plus loin qu’ici,
Je trace pour éviter de perdre le fil.
(Février 2012)
Ci-dessous le poème d'Henri Barbusse :
Silence
Dans la solitude qu'on voit.
La vie est trop calme et trop bonne
Qui nous exauce de rayons;
Le champ permet que nous venions,
L'horizon s'élargit et donne. . .
Avec son bonheur d'accueillir,
L'aube tendre est une merveille.
Le doux soir nous donne sa veille
Comme sa douceur à cueillir.
Sur la montagne qui s'ennuie
Le soleil pleure malgré lui;
C'est par hasard qu'un éclair luit,
C'est sans savoir que vient ta pluie. . .
Mystérieuse et sans souffrir,
La nuit pâle fait toujours place. . .
Restons là, nous avons l'espace.
L'univers nous laisse dormir.
Le ciel écoute les apôtres. . .
Le destin nous voit à genoux.
Là-bas, là-bas, plus loin que nous,
L'avenir est comme les autres!
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