• Poussette, Brocante, Bébé

     

     

    Un temps pas si lointain

     

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    Une longue allée

    ain bordée de châtaigniers,

    Un chemin de campagne ombragé,

    où prône un château à tuiles polychrome vernissées,

    Demeure royale rustique, ou parvenus friqués.

     

    Un élégant en tenue d'apparat, à son bras la dame à l'ombrelle,

    chapeau cloche, elle porte avec élégance une robe de dentelle

    Une poussette à grandes roues, d'une main gantée secoue doucement..

    On imagine dans l'organdi blanc une petite infante.

     

    Un sourire aux lèvres le couple doucement s'avance,

    Un banc de pierre , un chat angora, au soleil se prélasse.

    La belle le chasse doucement, il s'élance.

    Douceur et paix règne, seuls les oiseaux leurs cris lancent.

     

    Loin des bruits des villes,

    Dans la campagne environnante,

    La paix règne dans cette île,

    De nature et de beauté, tableau de soie frémissante.

     

    Morganne.


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  • Gaïa s'effrite

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    Punis dans la misère,

    Tombe les masques,

    Ce qui leur appartenait hier,

    A fui à la première bourrasque

    Masque de joie hier,

    Ne pas prévoir la scène,

    De notre peuple en colère

    , Dans ce contexte obscène

    Puis apparait des visages sombres,

    Le vrai faciès des hommes de l’ombre,

    En colère devant leur impuissance,

    Abasourdi face à l’ignorance.

    Illettrisme du monde,

    Cataclysme des cultures.

    La guerre des religions gronde,

    L'argent aux riches,

    les pauvres endurent.

    La guerre du pouvoir,

    Se délie sur les trottoirs,

    Le moindre centimètre de parcelle,

    Fais l’objet de moult recels.

    Les coups bas, arrivent à tout va

    Dans ce monde irréel de violence,

    Les substances illicites se cache sous le bras

    Drogués ils tirent sans conscience

    . Et les pertes se comptent par dizaines,

    L’humanité a atteint son règne,

    Par l’insolence et l’ignorance,

    Face au vide on préfère la déchéance

    Nous sommes les mécréants,

    Eux les bons, les justiciers d'Allah

    Vivent en communauté avec les migrants

    Partent pour la Lybie, endoctriné il reviennent là.

    Rien demandé, toutes les religions en pâtissent,

    Sans réflexion, la leur est la bonne, les notres périssent.

     

    4 mains Kévin Morganne



     


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