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Notre union célébrée depuis deux adorables journées,
Nous nous dirigeons vers le navire qui va nous emporter,
Pour un voyage de noces, quelle aventure mon aimé,
A deux nous découvrirons de belles contrées au fil de l'eau.
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Amourette ou passion au long des mers,
De deux cœurs cousus en fine dentelle,
Par des sentiments chaleureux, nourris au quotidien
Par deux êtres en une charmante union.
La mer complice de nos chastes baisers, clapote, sur la coque,
Vous mon mari dans notre cabine, vous me ferez découvrir,
Tendrement ce qui est nouveau pour moi, l'amour de notre époque,
Compter moi fleurette, sous ce soleil, divin paradis à venir.
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Il est béni ce temps où pleurer serait péché,
Bien vil la tentation de juger ce qui mieux s’apprécie
Quand dans la soie de la fièvre tout tombe sous sens,
Serait-ce là l’ultime vérité de l’amour ?
Alain et Morganne, 5/7 avril 2014
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Tendres années
Qu’il était doux de se remémorer nos tendres années
Au large des soucis qui nous assaillent à présent
Qu’il était bon de revivre nos amourettes d’été
Quand aujourd’hui, l’hiver envahi notre temps
Pour nous c'était toute une aventure, bel âge,
Nous étions adolescents, nous rêvions d'Union
Un anneau au doigt à quinze ans, comme un gage
Le Rayol, petit canal d'eau pure, Venise séduction
Dans nos rêves la mer n’était jamais bien loin
Nous fermions les yeux et les vagues nous caressaient
Que de bonheur entrevu dans nos prunelles en témoin
Ce n’était qu’un voyage imaginaire déclamer en versets
Versets laconiques, mais non, nos projets étaient imaginaires,
Tu me voyais, drapée dans une longue robe de Soie, pieds nus
Tes amis, mes amies étaient conviés, soirée extraordinaire..
Un grand pique nique clôturait ces noces, nous étions fous et émus.
Resterait il des larmes pour pleurer sur nos peines et joies
Les torrents trop longtemps en furie se calmeront ils ?
L’espoir d’un jour naissant où le soleil bercerait notre foi
Pour un amour mortel sombrant dans le flot des mots inutiles.
Le temps passera avec son cortège de neige, de verglas de glace,
Vouloir vivre avec toi à la belle époque, un chapeau, te dire vous
Vêtu d'un costume noir, une canne à pommeau, un chapeau classe
Moi à ton bras folle de joie en robe de dentelle fidèle au rendez-vous.
Mais c'est des rêves fous.
4 mains jean-frédéric/Morganne
7 avril 2014
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Les amourettes frivoles d'une jeune endiablée
Sont désespérément pendues à ses espérances
Elles ne se chassent point sans un souvenir salé
La mer est pour cette fille l'apogée de ses croyances.Elle ne fait pas dans la dentelle, plutôt dans l'exubérance,Sa vie est une aventure, indocile elle frôle le parjureElle concocte des nuits de folie, effleurant l'inconscience.Mentir sur les serments ! rien y fait elle est immature.Dans une union d'esprits elle trouve enfin l'amourRien ne sert de pleurer, seuls ces pas vers la JoieTe mèneront à bien et te porteront secoursÉcoute ton coeur et tisse autour de vous la soie.Comme dans un roman à l'eau de rose,Ce garçon poète et serein va changer sa vie.L'amour fera le déclic et sous le soleil ils feront de la prose,Voyage dans la littérature vaux mieux que faire des folies.Quatre mains de Liloub et de Morgannele 6/7 avril 2014Liloub a participé à la Matinale des Lycéens, je vous demande de suivre le lien, et de voter pour elle mais lisez ce qu'elle a écrit, cela vaut le déplacement... moi je l'ai fait Merci à vous tous qui je le sais le feront MorganneLise :-)Salut tout le monde ! J'ai participé à la Matinale des lycéens (concours d'écriture) ce week-end et la sélection se fait sur le nombre de votes ! Les gagnants pourront participer à une Masterclass présidée par Timothée de Fombelle lui-même !Voici le lien : http://short-edition.com/oeuvre/tres-tres-court/egarees Si mon texte vous plaît, votez ! Merci beaucoup !! <3
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Eloigné du monde factice
Aux amourettes passagères,
Qui m'ont laissé des cicatrices
Plus âpres que celles des guerres,
De tous lieux-communs, échappé,
Enfin libéré de vos cages,
Ainsi qu'un spectre émancipé,
Mon esprit vagabond voyage.
Qui peut imaginer ma joie
Lorsque je flirte avec la mer,
Lorsque je vogue dans la soie
Des plus élevées atmosphères?
De vos rigidités, immune,
Je jouis des dentelles des nues
Du déshabillé de la lune,
Qui me verra pleurer, émue.
D'aventures sans lendemain
Dont mon cœur est sorti, déçu,
Dans l'union céleste, serein,
Je m'en vais toucher l'Absolu…
Plus proche du soleil, enfin,
De son Amour, et sans emphase,
J'aurai finalement atteint
Ce que je recherchais: l'extase!
Cette envolée vertigineuse
Que j'espérais vivre ici-bas,
Mon Bonheur, dans l'aura heureuse
Et rassurante de tes bras.
Tu n'en as pas voulu ainsi…!
Au lieu que t'en prendre à toi-même,
Rejoins-moi dans mon infini
Et repeins-le de tes je t'aime…
L.
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Elle était belle mamy
Sur le chemin printanier, petite mamy, se met à rêver,
Elle se revoit avec ces copines, faire des bouquets de fleurs des champs.
Un vieux vélo usé, rafistolé, leur servaient à se déplacer,
Elle serait contente d'avoir des fleurs sa Maman.
Sur la route du boulot, le temps gris, la pluie,
Jeune fille elle ne sentait pas le vent.
Elle allait travailler le coeur léger et n'éprouvais pas d'ennui,
Pourtant la vie en usine c'était éprouvant.
Mais que fait elle sur ce banc, où sont passées ses copines ?
Elle regarde, pense à une farce, mais elles sont bien cachées.
Elle reprend le chemin, mais elle a oublié ses fleurs, quelle étourdie,
Elle regarde ses pieds et se demande pourquoi elle n'a pas mis de souliers.
Dans la maison, on est inquiet, jamais elle ne peut sortir,
Elle a dû profiter d'un couple qui passe pour aller dans la rue.
Aujourd'hui il ne pleut pas, mais elle n'est plus là.
Dans cette ville, l'inquiétude est là, dans son nouvel habitat qu'elle a quitté sans être vue.
On retrouvera mamy, contente d'avoir retrouvée ses amies,
Un beau jour, c'était de bons souvenirs, mais là c'est la démence.
Mamy a perdu toute notion de lieu, de temps, radote, elle ne reconnait plus son fils,
Elle réintégrera sa chambre de jeune fille comme elle dit, dans sa tête tout recommence.
Travaillons sans fin notre conscience, notre mémoire, lisons, faisons plein de choses,
Car Anne Zheimer est présente sur les routes de la vie, méchante femme.
Elle nous prend nos têtes blanches, pauvres papys et de nos mamys, c'est atroce.
Elle est féroce cette maladie, dégradante, et ne plus voir dans leurs yeux de flammes.
Morganne
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