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N° 217 : La Mémoire
Bonjour à toutes et à tous!
Qu'elle soit visuelle ou virtuelle,
Imagée ou, que sais-je encore...?
Collective ou individuelle,
Qu'on l'ait perdue ou qu'on l'honore,
Issue du présent, de l'Histoire...!
Le challenge de la semaine,
Sera celui de la Mémoire.
Et que vos plumes soient en veine!
Très belle semaine à vous toutes et tous.
=)
Amicalement.
L.
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Par psyche-d-ames le 18 Juillet 2014 à 13:48
Cette brise légère soufflant sur mon visage
Peut apaiser mon âme ou peser sur mon cœur.
Mon esprit vagabond revoit mille paysages
Souvenirs qui parfois ne réveillent que les heurts.
L’on croit que le temps, notre allié, fera son œuvre,
Table rase du passé car ainsi va la vie,
L’on se croit affranchi d’avaler ses couleuvres,
Mais nous restons les pions d’une tragi-comédie.
Je revois ces instants passés, heureux ou non.
Ils habitent mon âme, habitent ma maison.
Ma mémoire ? un patchwork de ces menus morceaux.
Mais la brise légère mêlée à mon haleine,
Quand elle assèche autant mes larmes que mes peines,
Elle porte les bannières de vents et temps nouveaux.
Je l'ai écrit il y a quelques temps ce sonnet mais je me suis dit qu'il avait toute sa place ici :-) Et comme j'avais déjà participé spontanément... ^^
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Par psyche-d-ames le 5 Avril 2014 à 14:48
Elle était belle mamy
Sur le chemin printanier, petite mamy, se met à rêver,
Elle se revoit avec ces copines, faire des bouquets de fleurs des champs.
Un vieux vélo usé, rafistolé, leur servaient à se déplacer,
Elle serait contente d'avoir des fleurs sa Maman.
Sur la route du boulot, le temps gris, la pluie,
Jeune fille elle ne sentait pas le vent.
Elle allait travailler le coeur léger et n'éprouvais pas d'ennui,
Pourtant la vie en usine c'était éprouvant.
Mais que fait elle sur ce banc, où sont passées ses copines ?
Elle regarde, pense à une farce, mais elles sont bien cachées.
Elle reprend le chemin, mais elle a oublié ses fleurs, quelle étourdie,
Elle regarde ses pieds et se demande pourquoi elle n'a pas mis de souliers.
Dans la maison, on est inquiet, jamais elle ne peut sortir,
Elle a dû profiter d'un couple qui passe pour aller dans la rue.
Aujourd'hui il ne pleut pas, mais elle n'est plus là.
Dans cette ville, l'inquiétude est là, dans son nouvel habitat qu'elle a quitté sans être vue.
On retrouvera mamy, contente d'avoir retrouvée ses amies,
Un beau jour, c'était de bons souvenirs, mais là c'est la démence.
Mamy a perdu toute notion de lieu, de temps, radote, elle ne reconnait plus son fils,
Elle réintégrera sa chambre de jeune fille comme elle dit, dans sa tête tout recommence.
Travaillons sans fin notre conscience, notre mémoire, lisons, faisons plein de choses,
Car Anne Zheimer est présente sur les routes de la vie, méchante femme.
Elle nous prend nos têtes blanches, pauvres papys et de nos mamys, c'est atroce.
Elle est féroce cette maladie, dégradante, et ne plus voir dans leurs yeux de flammes.
Morganne
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Par psyche-d-ames le 31 Mars 2014 à 14:31
Quand j'étais jeune mon père me disait
"Viens fils, allons sortir et s'amuser"
Parfois, il me semble que c'était hier
Et je grimpais le placard quand j'étais seul
Prendre son chapeau et le mettre sur ma tête
Faire semblant que j'étais lui
Il a toujours pris soin de moi
Malgré une jeunesse turbulente que j'ai traversé
Il a toujours eu du temps à me consacrer
Le vent se lève et souffle à travers les arbres
Les réverbères de cette vieille rue continuent de briller
La plupart des choses restent les mêmes
Je suis passé devant un magasin
Et j'ai vu un chapeau comme celui de mon père
Je l'ai essayé quand je suis entré
Toujours essayer à lui ressembler
Mais peut importe à quel point j'ai essayé
Peu importe combien de temps passent
Et peu importe combien de larmes sont versées
Je ne peux toujours pas lui dire au revoir
Et ce soir il me manque
5 commentaires -
Par psyche-d-ames le 31 Mars 2014 à 14:12
Où se trouve ce lendemain dans la courbe du temps
Ce jour où tes souvenirs n'occuperont plus mon esprit
Où je me réveillerai sans éprouver aucun regret
Je me demande combien de temps ce chagrin va durer
Jusqu'à ce que le passé soit oublié, emporté par la douleur
Et combien de temps encore ton visage va t-il me hanter
Le dicton dit que le temps brisera ces chaînes qui me lient à toi
Il y a cet amour pour toi que le temps ne pourra emporter
Car il est bien ancré tout au fond de moi
Ainsi, un million de lendemain n'apaiseront pas mes larmes
Et chaque jour sans toi sera toujours pareil
Je rêve de te tenir à nouveau dans ces bras
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Par psyche-d-ames le 31 Mars 2014 à 10:35
Tes infidélités ont trahi l'avenir
Et la sincérité des promesses d'hier,
Ce futur espéré dont je sentais frémir
La volupté de ses prémices printanières.
Qu'as-tu fait défaillante ou perfide mémoire
Pour qu'elle désavoue et en oublie nos vœux?
Et de nos destinées qu'as-tu changé l'histoire,
En me faisant passer comme traitre à ses yeux?
Tes infidélités ont trahi le passé,
De tes faux témoignages, affabulateurs,
Aidant le temps à falsifier la vérité,
Jusqu'à en effacer ce possible bonheur.
Qu'as-tu fait infaillible et perfide mémoire?
Elle hante mes nuits, je ne peux l'oublier!
Jusqu'à ta fourberie exulte dans le soir,
Devant mon vain désir ardemment supplicié!
Dans ton entêtement, agaçant mes neurones,
Mon présent n'est fait que d'harcelants souvenirs.
Et jusque dans mon lit, indomptable, tu trônes,
De belles illusions, tentant de me séduire.
Que m'as-tu fait folle et séduisante mémoire,
De tes acrobaties, transformant le passé,
Travestissant ma vie - qu'importe l'illusoire? -
En le plus merveilleux de vos contes de fées!
;)
L.
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