• Pater Noster... par Spock27

     

    Quand reviendras-tu, toi qui m’es si brièvement apparu ;

    J’attendais de toi autre chose que lugubre paupières,

    Air pénétré et laconisme comme vêture de rigueur.

    Déjà au sein de ton bref séjour, tu voyageais en toi-même

    Comme si nous n’étions pas là, enfants assistés

    Indignes de ton regard, de la moindre miséricorde.

     

    Tu avais l’air de l’absent, de celui qui se morfond

    Pour les choses du dehors ; la cité, la vie

    Semblaient te happer ; nous n’étions pas, nous n’étions rien ;

    Deux êtres à tes côtés et pourtant bien loin de ton calice.

     

    Tu nous a à ta façon, en ton absence,  bafoués

    Dans notre existence même ; qu’étions-nous pour toi,

    Le grand Absent; crois-moi, la haine pour toi fut bien vécue,

    Ton départ fut la vraie lumière, nous étions enfin face à face…

    Une petite vérité pouvait naître de cette nouvelle intimité.

    Père, tu fus la face injuste du Juste Père, du Pater Noster.

     

    Honte sur les pères qui oublient

    Les fruits par eux répandus…

     

    Alain, 1er juillet 2013

    Autobiographique et parfaitement assumé.

    Qu’il soit donc mort, peu me chaut !

    une chorale qui chante "le pater noster"; rien à voir évidemment :)


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