Illustration tableau de Victot Vansnetsov

C'est un bout de ciel,

Où s'accrochent les nuages,

Paysage dansant, couleur miel,

Invitation secrète au voyage.

Myriade de couleurs diaprées,

Tapis laineux où il faut bon s'allonger.

Clef des songes les plus secrets, s'envoler,

Vers la terre promise espérée.

Aladin, prête-moi ta lampe magique,

Une terre ocre sur bleu d'azur magnifique.

Marrakech, perle rose de l'Atlas,

La survoler sans basculer tient de l'as.

Que font ses chèvres sur les arbres ?

Que me dis-tu ? ce sont des arganiers !

Deux marocains basanés  palabre en ramassant ce trésor

Sésame  pour princesse Jasmine, onction qui béatifie les corps.

Arrête-toi, on est à la porte des rêves,

L'ex Mogador, est là pas de trêves.

Bateaux d'un autre siècle, piaillement de mouettes,

Où suis-je ? L'océan est à mes pieds, j'en reste muette.

Je ne suis pas seule sur ce tapis magique,

Un être irréel avec moi l'habite,

Le fils du roi, un personnage de légende ?

Aladin, dis moi, je rêve ? je ne veux sur terre redescendre.

Morganne

Sur mon vaisseau «spécial»

Partons dans l’espace intersidéral

Où dansent les couleurs de l’immensité.

Un monde disparait un autre apparait.

Nous voyageons démunis et légers

Survolant notre terre encombrée de préjugés.

Les planètes nous accueillent dans notre errance,

Ébahis par tant de bienveillance.

Au crépuscule naissant, surgit le superbe triangle de l’été

Altaï, Véga et Deneb les splendides triplés

Puis nous arrivons à la constellation des Gémeaux(u)

Où nous sommes reçus par Polux et Castor

Sur un merveilleux « manège enchanté»

Nous y croisons des anges si beaux voyageant la haut

Dans la grande toile nimbée, est- ce ici le paradis?

Les nuages nous saluent, surpris

D’être visiter par cet inconnu.

Les étoiles une à une s’allument, pour fêter notre venue

La constellation est à son apogée,

Notre épopée se poursuit dans un bien être de liberté

Nous volons allégés de toutes contraintes terrestres

Dans un grand ballet de rouge et de violet

De flammes et de feu, de nuages gazeux

Les grands oiseaux nous escortent curieux

Les yeux écarquillés, planons dans un autre univers.

Faut il penser au retour et laisser nos rêves

Accrochés dans le firmament,?

Dans ce monde légendaire faire une trêve?

Chacun restant maître de poursuivre son idéal !

mamin