Tranquille ou tumultueux, la vie est un long fleuve

Qui naît à l’aube et s’assèche au crépuscule ;

Tandis qu’elle nous met chaque jour à l’épreuve,

Les minutes s’enchaînent, les secondes se bousculent

Qu’il soit voilé par la brume ou illuminé par le soleil,

L’on continue notre petit bonhomme de chemin ;

De tout là-haut, y a-t-il un regard qui nous surveille

Et nous convoie en nous prenant par la main ?

Le sommet d’une montagne devient accessible

Au moment où l’on vise le milieu de notre cible ;

Puisant là où se trouve ma source d’inspiration,

Je compte et mesure ma respiration

Reconnus puisqu’ils s’avèrent être talentueux,

Certains réalisent un parcours majestueux ;

M’insupportent ceux qui en deviennent malpolis

Et me font pitié quand ils sombrent dans la folie

Mais puisque mon rêve est plus qu’un simple soupir,

Je ne me priverais pas de quelques mondanités ;

L’écriture m’ouvrira-t-elle les portes de son Empire

En vue d’y régner le temps d’une éternité.,

(Février 2012)

Au commencement était la vie,

Une respiration, un souffle, un cri,

L'éternité dans un soupir,

Le temps s'étend et nous déchire.

Trop de montagnes qu'il faut gravir,

De fleuves fous qui tournent et virent,

La vie promet offre et reprend,

Elle nous échappe à nos dépens,

Nous laissant las et interdits,

Elle court au gré de sa folie.

Dans un combat majestueux,

Ayant tout fait pour être heureux,

La vie pourtant nous quittera,

Empruntera une autre voie,

Elle soufflera son expérience,

A d'autres Hommes donnera une chance.

La vie jamais ne se termine

Mais nos chemins sont bien infimes,

A notre échelle, insignifiants,

La vie se moque de nos tourments.

Dernier regard vers l'infini :

Le crépuscule éteint nos vies.

Kelkune

(En free-style, histoire de participer.

Fait rapido du coup)

Sur le chemin, je flânais à regarder le paysage

Le soleil luisait, plus je grimpais plus l'air, se raréfiait

Chaque pas était égal à un soupir, avec hargne j'escaladais

Le groupe marchait rapidement, radieux étaient leurs visages

Le mien par contre ruisselait, ma respiration sifflotait

Je sentais que mes jambes tressaillaient, je n'allais pas tenir

Les marcheurs pressaient le pas, j'allais m'évanouir

La soirée tombait, atteindre, la montagne il fallait

Je n'avais qu'une envie, m'endormir pour l'éternité

Ou bien glisser dans le fleuve, et que mon corps l'emporte

Mon regard tournait dans le vide, il me fallait une escorte

La folie s'empara de moi, tout mon corps flottait

Mes compagnons transportèrent au crépuscule mon corps

Moi majestueux sage, j'étais dans un triste sort

Dans mon délire, j'avais perdu notion du temps

Il s'était effacé de mon environnement.

j'ai écris ce texte alors que j'ai de la fièvre..pas super gai j'avoue. le fantôme de t.z.

De toute la tendresse aiguë dont tu m'inspires

Par tous les chemins de notre imagination,

Dans une symbiose de nos respirations,

Ce soir, s'enlaceront nos amoureux soupirs.

Dans la folie d'un crépuscule majestueux,

Dont je saurai sans fin repeindre ton décor,

Nos âmes conjuguées dans l'harmonie des corps

Fusionneront ensemble en l'infini des cieux.

Nos désirs baigneront en ce fleuve d'amour

Issu des voies lactées, où nos songes s'épousent.

Sous le regard envieux de la lune jalouse,

Tu referas de moi ton divin troubadour.

Perpétuant à jamais nos aveux murmurés,

Aussi troublé que nous, des montagnes, l'écho,

Témoin d'éternité de nos vœux amicaux,

Ranimera l'élan de nos sensualités.

L.

Au crépuscule du lever

Le ciel éclatant

Et le soleil majestueux

Irisa le fleuve dans la vallée

Marchant sur un chemin perdu

Seule avec son destin défendu

Une pensée apparaît

Une folie irréalisable

Un soupir se fit entendre

Levant son regard

A ses pieds, la montagne

Celle où les cendres

De sa meilleure amie

Ont été dispersées

Que de douleurs cachées

En la regardant

C'est son chemin

Elle son destin

Elle ne cesse de la fixer

Avec toujours autant de pensées

Une impression de déjà vu

Tous ses souvenirs perdus

Son coeur ne bat plus

Son respiration s'arrête

Cette montagne,

Elle doit l'escalader

Pour lui prouver

Que sa vie n'est pas terminer

Et que sa meilleure amie,

Elle la retrouvera,

Dans une autre vie...

pour l'éternité.

Angelll