Pour sauver cette vie, que nos larmes détrempent,

Nul besoin d'invoquer le génie de la lampe,

De supplier le Ciel d'accomplir un miracle

En effaçant, gommant, de soi-disant obstacles.

A défaut de l'amour, quoi de mieux que le rire

Pour nous permettre enfin, à jamais, de guérir.

Sans perdre ce courage, Amie, ayons la trempe

De tenir bon et plus solidement la rampe.

Dans les temps reculés d'un prochain avenir,

Nos douleurs ne seront qu'un lointain souvenir,

Sur nos pas accordés jusqu'au jardin d'Eden.

Puisque le Ciel est là, pour peu qu'on s'en souvienne,

Sans avoir eu besoin de jouer les héros,

Nos souffrances pourront s'y réduire à zéro.

L. (avec l'aide de Morganne que je remercie ici )

L'ACCIDENT

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La vie est un accident
Un instant de coma profond
Dont on se réveillera un jour...
Épuisés...
Elle est un tout petit morceau de rire posé
Sur une grande table ronde
Tournante
Dans le beau piège à souris
De l’amour
Sur la longue route du temps,
Un appât pour attirer les dieux
Les héros de l'Éros
Si féroces
Pour qu'ils jouent à l'histoire
Sans fin
Qui durait un instant
En riant…
Car elle est
Juste un clignement d'yeux
Dans la grande nuit des temps
D'où n'ont même pas le temps de tomber
Dans le grand puits sans fond
De l'amour
Nos deux larmes
Anonymes.

André Page

André a été dans le coma et son poème parle de vécu... bisous andré et merci..

MERCI à mes amis du Forum des Poëtes de FB

de relever nos défis...

Tu es mon héros

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Sur le chemin de la vie, notre belle et triste histoire.

Tu es mon héros, on s'est serré la main, peine à le croire,

Malgré ton rire, mes yeux s'emplissent de larmes

Souvenir des jours heureux, ne pas baisser les armes.

A l'orée du bois, le soleil nous darde de ses rayons,

Dans le ciel reconnaissance d'un génie en haillons

L'esprit du bien, un signe pour continuer avec courage

le chemin de notre vie amoureuse criblée de nuages.

Les enfants nous accompagnent, le souvenir s'estompe,

Repousser de toutes ces forces l'instant fatidique.

Allez on pousse comme sur une escarpolette,

Mais ce n'est que ton fauteuil, il ne vole pas il roule..

Passe la vie, passent les jours, toujours l'amour,

Droit comme un I plié en deux, mais toujours heureux.

La musique qu'il aime tant s'élève, un réconfort

Dans ce monde de brute où la conformité n'est pas un mythe.

Morganne