• N° 280 : Proverbe Indien

    Bonjour à toutes et à tous,

     

    Pour cette quinzaine, Morganne nous propose ce proverbe indien:

    "Ce n'est pas quand la dernière feuille sera tombée,

    que le dernier arbre sera mort

    et que le dernier poisson aura été pêché

    que nous comprendrons que l'argent ne se mange pas." 

     

    Très bon dimanche à vous toutes et tous.

    L. pour Morganne

     

     

     

  • Qu'importe par Imparfaitlibre

    Grimpé sur la colline il implore les Dieux,

    En tenant un trésor dans sa main entrouverte,

    Mais le son d'une voix retentit en ces lieux

    Comme un écho perdu dans la cité déserte.

     

    Qu'importe si les jours se meurent doucement

    Et si la nuit des temps se perd dans les ténèbres ;

    Qu'importe si plus rien, dans un frémissement,

    Ne parvient à chanter des cantiques funèbres ;

     

    Puisque l'or et l'argent ont remplacé le sang

    Et font battre le cœur de celui qui saccage,

    Au nom des intérêts d'un pouvoir nourrissant,

    La terre du futur qu'il conduit au naufrage.

     

    Alors il a compris, mais il est bien trop tard,

    Qu'à vouloir posséder on risque de tout perdre,

    Et malgré la richesse il vit tel un bagnard,

    Prisonnier du système assassin qu'il engendre.

     

    Et c'est les poings serrés qu'il fixe l'horizon,

    Au bout de ce chemin caché sous la poussière,

    Espérant y revoir l'ombre de la raison

    Qui changerait sa vie en éclats de lumière. 

     


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  • Il se dit que l'argent n'a pas d'odeur

    Mais pour les travailleurs il sent la sueur

    Il pue au nez des exploiteurs de pétrole

    Bitumeux bénéfices des mégapoles

     

    Ces rapaces soudoient, pillent , sans scrupules

    Les valeurs de mère nature incrédule

    Alors que la terre , la mer sont des amis fidèles

    Anéantissent  ces valeurs naturelles.

     

    L’homme est insatiable, de l’appât du gain se réjouit.

    Par ses idéologies, ses conquêtes, il s’autodétruit 

    Vide les océans, pollue l’atmosphère, conduit le pays en  jachère

    Bétonneur immodéré ,brasseur orgueilleux de billets verts

    Extermine  la matière fertile, modelée avec bravoure par nos pères .

     

    Que restera-t-il de nos combats, de nos peines, de nos joies

    Quand le règne animal aura repris ses droits , ses lois?

    L’humanité perd un peu chaque jour sa place 

    Ne laissant que de minces traces dans l’espace

     

    Alors si futile est notre passage ici

    Si l’on doit sombrer dans l’oubli

    A- t- on raison d’écouter nos consciences....

    Quand nos vies n’ont plus de sens ??

     

    nini

     


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  • J'ai écrit un poème sur ce thème qui me tient à coeur il y a quelques temps... Je vous le redépose ici, si vous le permettez...

     

    L'eau bleu clair coulait jadis des hautes montagnes.

    Ses clapotis rythmaient la musique des bois.

    Les animaux vivaient comme des rois, sans hargne.

    Mais l'homme moderne est là et tous sont aux abois.

     

    Es-tu si différent? Quatre membres, quatre pattes?

    Quelle vie sera la tienne quand plus rien alentour

    Plus d'arbre, plus de fleur, non, plus rien à abattre

    N'égayera ta vie, n'égayera tes jours?

     

    Petite créature, tu n'es pas très mature

    Tu crois tout posséder, tu crois tout maîtriser.

    Tu manques d'humilité face à la mère nature.

    Ouvre donc tes yeux, qu'ils soient émerveillés!

     

    Tu parles de beauté devant des bâtiments

    Mais le béton peut-il te servir d'aliments?

    L'air rempli de carbone, peux-tu le respirer?

    Que fais-tu de ta mère, celle de qui tout est né?

     

    Tu t'amuses tel l'enfant qui aurait trop de jouets

    "Tout peut être cassé car tout est remplaçable"

    Mais vois, l'océan gronde, son ire fait tout tomber.

    Terre-mère est en colère et sera implacable.

     

    Cours vite jusqu'à ton coffre y chercher ton argent

    Symbole d'une existence qui te rend important.

    Ces bouts de papier, à quoi te serviront-ils

    Quand suite à tes méfaits ne restera qu'une île?

     

    De la cime du Monde, on verra un ver nu

    Tremblant de froid de faim car il n'avait pas cru

    Que son essence humaine ne durerait que tant

    Qu'il aimerait la Terre et tous ses habitants.

     


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  •  

    Plus rien à l'horizon, que des corbeaux en vol,

    Et ces arbres jonchés à même sur le sol,

    Dans leur écœurement, tomber d'inanition

    Sur la terre semée par la désolation!

    Des branches décharnées s'élançant vers le ciel,

    Si désespérément, comme un dernier appel,

    Sous des nues vomissant leur crachin pollué,

    Nous inondant de "sans", dans un air asphyxié.

     

    Dans cette atmosphère nauséeuse et putride,

    Seront-nous encore là pour voir, vides, livides,

    Les mers régurgitant d'insalubres marais

    De poissons moribonds dans nos flots de déchets?

    Nous! Derniers survivants, toute à notre inconscience

    De nos choix meurtriers et de leurs conséquences,

    Dans toute la fierté de nos cœurs apathiques,

    Ne saurons-nous à temps comprendre où est le hic?

     

    Nous! Humains inhumains, aveuglés et débiles,

    A force de garder les yeux sur nos nombrils,

    Dans notre avidité de pouvoir et de biens,

    Si nous n'arrêtons pas de traiter comme un chien,

    De saccager de nos inspirations guerrières,

    D'enterrer ainsi notre terre nourricière,

    Demain nous n'aurons plus, mais il sera trop tard,

    Devant nous qu'un amas d'indigestes dollars.

     

    L.


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