• N° 272 : Il nous restera ça

     

    Bonjour, bonjour,

     

    Cette semaine le challenge vous est proposé par Minimots.

    Le thème est "il nous restera ça",

    thème qui a été proposé par le chanteur Grand Corps Malade

    à plusieurs autres chanteurs pour l'élaboration de son nouvel album.

    Vous souhaitant bonne inspiration...

    Bon dimanche!

     

    https://www.youtube.com/watch?v=M7-dpcaRqOw

     

     

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    Quand la jeunesse de nos vies se sera envolée

    Quand le but d'une vie aura été atteint

    Quand la sève de nos veines  sera prête à se figer

    Quand sonnera le glas à coups de toxin

     

    Il nous restera...

    Cet amour qui aura empli nos deux coeurs

    Ces regards complices, au détour, échangés,

    La mémoire de nos sens, notre odeur, notre peau

    L'un contre l'autre, quand il faisait si chaud.

     

    Il nous restera...

     

    Mes bras t'entourant, tes bras m'enveloppant,

    L'un contre l'autre, affrontant Thanatos 

    Le sourire aux lèvres face au Dieu menaçant

    Car dans la nuit éternelle dansent les enfants d'Eros.


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    Challenge de MiniMots

     

    Inondés de larmes,

    Lutant contre les vagues,

     

    Nos murs de pierre

    Ornementés de meurtrières,

    Unissaient les soldats

    Subsistant dans l'effroi.

     

    Rongés par le temps

    Et souillés par l'art,

    Ses blocs de l'histoire

    Trahissent l'horreur

    Et les luttes de notre passé.

    Résisteront-ils encore longtemps

    Alanguis sur le sable ?

     

    Chambouleront-ils toujours les esprits

    A la seule force de leur gris ?

     

    -MiniMots- (30/10/15) Après une longue absence, j'espère que ce texte vous conviendra et que je n'ai pas trop perdu ma poésie ;-)


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    Il me restera ça

     

    Une main tenant le stylo,

    Tremblotante, hésitante,

    Il joue une dernière fois sur les mots

    Son ultime passion dilettante.

     

    Tout se bouscule dans la tête

    La peine, les joies, les cris…

    Tout ? Non, aucun récit,

    Juste une pulsion bête…

     

    Persévérer malgré la douleur,

    Sourire contre la rancœur

    Et continuer à reculons

    Avancer vers l’abandon.

     

    Perte de toi,

    Défiance de soi,

    Et cette encre rouge vermeil,

    Voulant s’évader de leur sommeil.

     

    Illisibilité du message,

    Des larmes sur son passage,

    Tressaillements intempestifs

    De plus en plus répétitif.

     

    Geste enragé, impulsif,

    Envoyer le matériel,

    Direction la poubelle,

    Et se sentir plus fautif…

     

    Fixer cette plume aux côtés tranchant,

    N’y penser qu’un bref moment,

    Il vous restera au moins mes écrits,

    L’histoire passée de ma vie.

     

    Puis enfin relâcher la pression,

    Se persuader que ce n’est pas la fin,

    Qu’il lui reste une dernière mission,

    Avant de s’endormir serein.

     

    Une volonté sous forme de bonheur,

    Pour ceux qui n’ont connu que les pleurs,

    Une force d’offrir des rêves formidables,

    Quand lui n’en est plus capable…

     

    Il me restera au moins ça…

    Le dernier round d’un combat,

    Que l’on juge perdu d’avance,

     Sans même me laisser une chance…


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    De toutes ces heures que nous avons passées,

    A pianoter nos textes sur un vieux clavier,

    Que restera-t-il de tous ces instants perdus ?

    Une petite famille en qui on l’a cru.

     

    De toutes ces heures que nous avons passées,

    A lire et commenter les œuvres publiées,

    Que restera-t-il de ces moments d’échange ?

    D’intenses réflexions pour finir les challenges.

     

    Ce petit sonnet servira à remercier,

    L’ensemble des membres de la communauté,

    A laquelle je participe depuis longtemps.

     

    Même si je suis moins présent pour le moment,

    Je n’omets pas cette famille virtuelle,

    Dirigée par la Maman affectuelle.

     

    Lepoetedu42


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    Lorsque la vie sera figée,

    Les sons des forêts éteints,

    La terre à nos pieds, polluée,

    L'univers : carcéral restreint,

     

    Que nos corps  souffriront,

    Des tourments de Bosch,

    Nos regards se croiseront,

    Laissant l'avenir aux roches,

     

    De cette sphère hostile,

    Qu'ils auront pétri,

    De leurs mains si agiles,

    Il nous restera le fil ...

     

    Des humains affranchis,

    De leur demeure ancestrale,

    Qui s'envoleront d'un cri,

    Aux confins de l'astral.

     

    (un peu noir en ce début d'automne)

     


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