photo perso (chez moi) 

        Comme l’existence humaine, les feuilles d’automne

             Ayant su magnifier le temps rythmé d’un métronome

     Quittent tôt ou tard leur branche nourricière… 

   Pareil fût notre jeunesse en habit de lumière, 

          Brandissant le combat de la vie telle une bannière,

Corps et âmes s’harmonisent avec la nature,

                      Quand les jours de gloire s’identifient à une belle aventure

                Haute et en couleur; demain était alors un autre jour …

                 Les années anéantissent les élans combatifs sans détour.

         L’espace ne correspond plus aux ardeurs et envies.

                 D ’ une époque révolue ne reste que les images flétries,

            Reflétant la vigueur de nos vingt ans qui s’est étiolée

                           Que reste t’il à l’automne de nos vies envolées dans un tourbillon

               Comme les feuilles jaunies tournoient dans la résignation

                     Agonisante est notre jeunesse  perdue vers une autre saison  

nini

Fini l'été, voici l'automne…

La pluie, le vent, levant la pluie.

L'adolescence qui bourgeonne

N'est plus qu'un regret aujourd'hui.

Les feuilles dans leur course folle

Rappellent les anciens badauds,

Se poursuivant en farandole

Ainsi que des moutons idiots.

Rasant les murs ou bien le sol,

Se laissant pousser par le vent,

Quand toutefois l'une s'envole

C'est pour retomber dans l'instant.

Après un tout dernier éclat

D'une exceptionnelle splendeur,

Les voici desséchant en tas

D'un amalgame de moiteurs.

Ce, tandis qu'inclinant leur cime,

Leurs phylogénies dépouillées,

Tendront d'une supplique ultime,

Vers les cieux, leurs bras décharnés.

Fini l'automne, c'est l'hiver,

Gelant les pleurs en stalactites!

Se régénérant de l'hier,

Le printemps reprendra la suite…

L.

Photo perso de Morganne

Qu’il est beau ce moment où arrive l’heure de la vie naissante

Qu’il est beau ce magique instant où le premier cri résonne

Que demander de plus que cette main qui se veut caressante

Et qui pose sur l’avenir, un voile protecteur, une aura en couronne.

Mais après ?

Que la vie sera douce le jour de ses titubants premiers pas,

Que les mémoires se souviendront de l'école maternelle,

Qu'il faudra déjà attendre la fin du lycée, les résultats,

L'enfance, l'adolescence, le premier amour non éternel.

Mais après ?

Le temps passe avec les années qui nous courbent le dos

Avançons toujours, l’essentiel est le long du chemin

Soleil au zénith qui brille, qui nous caresse comme un cadeau

Profitons de ces instants, dévorons nous avons encore faim

Mais après ?

Les visages prennent des ridules se creusant doucement,

Les pas se font moins sûrs, une canne sera la bienvenue

Le soleil à nos yeux paraîtra de moins en  moins éclatant,

Prévenons les chutes, les fractures des os fragiles malvenues.

Et après ?

Et survient ce que nous attendons tous au fond de nos âmes.

Ce hoquet qui fait trébucher nos instincts de survie

Attendrons - nous encore avant de rejoindre nos maris ou nos femmes ?

Cela sera du ressort de l’éternité que de nous happer par dépit.

Et maintenant ?

Un petit passage à la cérémonie, histoire d'un au revoir,

Puis, montée en flèche, l'on nous attend, allez au tunnel.

Là nous flottons, léger, mais pas de tristesse il faut le savoir,

Une éternité, elle file vite, puis nouvelle vie, recommencement éternel.

Et après ?

Nouvel automne,

Et maintenant ?

Les feuilles tourbillonnent.

4 Mains réfléchi

Jean-frédéric et Morganne

(sur une idée de jfred)

(dessin pris sur le net)

L'automne de la vie
endort bien des envies

pourpres ambres et ors
chatoient dans les sentiers
Cérès en majesté
tapissant nos dehors
 
dentelles et froufrous
garnissent vos parures
Vénus à la fourrure
barrant la nef des fous

l'automne de la vie
réveille des envies

Jean-François Guet

(mon ami de Facebook)

signé Morganne

(photo perso de Morganne)

Les feuilles tombent elles en septembre ?

Automne précoce, je dirais novembre.

La vie est un recommencement comme la nature, 

On marche à quatre pattes, et on fini non mature.

La vie n'est pas un long fleuve tranquille,

Des maladies s'enroulent, comme des anguilles.

Les feuilles d'automne emportées par le vent,

Nos cendres éparpillées en feront elles autant.

Le ciel se constelle d'étoiles au firmament,

Pourrons nous les compter toutes, infiniment.

L'univers est un mystère pour certains d'entre nous,

Soyons croyants de la vie après la vie, bien être fou.

J'ai mis un pas dans l'inconscient dans la lumière,

Je me suis élevée comme une feuille éphémère.

Redescendue, brusquement de cet univers flou,

Non contente de cette chute du céleste doux.

Morganne