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N° 148 : Se souvenir
Bonjour à tous,
Cette semaine, je vous propose de nous parler de "ce dont je voudrais me souvenir". De "se souvenir" en général, de CE souvenir en particulier, de la mémoire au sens global... libre à vous de prendre la direction que vous voudrez. Tournez-vous vers l'avenir, replongez dans le passé... voyagez avec qui et comme vous voudrez : vaste champ que celui du souvenir.
Bonne écriture, bonne semaine
(Kelkune)
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Par psyche-d-ames le 19 Février 2014 à 08:56
Consciente du risque d’être une nouvelle fois ignorée,
Un soir d’automne, je pris mon courage à deux mains ;
Guidant mes pas, mes pieds foulaient les feuilles mordorées,
Et se résolurent malgré tout à emprunter ton chemin
La boule au ventre et le cœur dopé à l’adrénaline,
J’attendais patiemment que tu rentres ou sortes de chez toi ;
Il faisait déjà nuit lorsque j’aperçus une silhouette féminine
Qui s’approchait pas à pas et me regardait d’un air pantois
Tu me dévisageas, et moi je te reconnus entre mille,
Mais avais-tu seulement quelques minutes à m’accorder ?
Avec la peur d’être aphone, j’osai pourtant t’aborder,
Craignant que tu te sauves, alors que tu ne bougeas pas d’un cil
En vue d’avoir une discussion avec toi, il a fallu que je louvoie,
Tu m’invitas au chaud, et je ne me le fis pas dire deux fois ;
Ayant eu la sensation de recouvrer un peu de nos affinités,
Non sans excitation, j’ai franchi la porte de ton intimité
Laissant la vérité éclater, bien des non-dits furent brisés
Pour de tendres paroles que cœur et esprit ont mémorisé ;
Au moment de nous faire la bise, je sentis monter la fièvre
Et, déviante, ma bouche vint se poser sur tes douces lèvres
Aujourd’hui chimère, j’aimerais me souvenir de cet instant
Où, libéré de ses peurs, ton cœur ne serait plus distant ;
Puissions-nous bientôt partager ce baiser au goût mémorable,
Puissions-nous éviter les retombées d’un Amour inexorable ?
(Novembre 2012)
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Par psyche-d-ames le 18 Février 2014 à 15:54
Les cours de maths en fond de classe,
On parlait de tout, de rien, ne nous,
Traces sur la table qui s’effacent,
Et nos visages deviennent flous..
Toutes nos bêtises, nos délires,
Multiples disputes et tristesse,
Ces moments comme souvenir,
Et garde en tête tes promesses…
Je n’oublierais jamais ce que tu as fait pour moi,
Les balades sur ton dos, les câlins de nounours,
Tu m’as fait rire tant de fois,
T’es venu à ma rescousse…
Et quand parfois tu me manques trop,
Dans mes oreilles ta musique,
Je regarde nos belles photos,
Ce qui s’appelle être nostalgique…
A toi mon meilleur ami, comme un frère,
Jamais je ne t’oublierais, crois-moi,
Reste aussi beau et fier,
T’es dans ma tête je pense à toi.
#Lulu
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Par psyche-d-ames le 18 Février 2014 à 15:43
Un souvenir impensé comme une feuille solitaire
Qui se pense et qui sans rien dire, en soi se dépose.
A l’ombre des hêtres, que recueillir si ce n’est l’écho,
Si ce n’est le silence des vies que l’on a doucement invitées.
Dans les temps, dans les urnes où le quotidien se consume,
On s’enfile minute après minute au goutte à goutte des croyances ;
Jamais on ne défie le vide qui se profile au fil de nos horizons.
Que dirions-nous in fine si jamais les mots étaient réellement nécessaires.
Or oui, Vous étiez et je ne vous avais pas vu. Vous parliez, je ne vous ai pas lu.
En bien et tout d’or, Vous me sembliez comme toutes les vapeurs de vérité,
Dissipées, sans jamais un seul regard et de ce rien et de son essence,
Nous avons écrit des sacres, nous avons créé des monstres pour n’en rien retenir.
Alain, 21 septembre 2012
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