• N° 128 : Fanfan la tulipe

    N° 128 : Fanfan la tulipe

     

    Je vous avais proposé un challenge, j'avoue dur, un peu pour changer,

    Alain avait mis très dur morganne donc je l'ai effacé..

    Je vous le remet vu que Kelkune ne l'avait pas lu et qu'alexia l'a fait et moi en poème hors challenge

     

    ********

    Dans les temps anciens, enfin pas si anciens que cela, 1940/1950 au temps des films de cap de d'épées, surgit un comédien qui était le chouchou de ces dames,

    Les films étaient en noir et blanc,

    Ils ont fait le bonheur des petits et des grands..

    Son plus grand succès a été "Fanfan la tulipe"

    Le nom de ce garçon à l'oeil coquin et à la chevelure noire, c'était gérard Philippe,

    trop vite enlevé au monde cinématographique et à la vie..

    Maintenant de lui reste une stèle , vraiment nulle,

    donc le challenge que je vous avait mis

    était :

    Célèbre, adulé, peut on partir en fumée sans regrets sans amertume,

    dans un petit cimetière du Var

    Accroché à la roche, peut on si vite devenir l'oublier en ayant été célèbre comme lui

    je rajouterai que c'est peut être parce que les médias n'étaient pas encore aussi des bêtes à l'assaut des grands événements..

     

    Je le remet mais à une condition

    si Alain ou quelqu'un d'autre veut mettre un autre challenge qu'il le mette, celui là n'aura que deux poèmes, mais bon c'est déjà bien, bravo alexia, tu as rendu hommage à Fanfan la tulipe.. Merci

     

    Morganne

  • Post mortem par Alexia4ever

     

    Notations musicales, textes profonds

    Et un micro où la voix danse ;

    Mille et une chansons qui satisfont

    Mais qui varient selon la tendance

     

    Titre poignant, poésie expressive

    Et des syllabes qui riment en fin de vers ;

    Mille et une consonances qui se suivent

    Dès que l’on accède à cet univers

     

    Toile vierge, pinceaux bohèmes

    Et des couleurs pour les marier ;

    Mille et une empreintes, toujours la même

    Sur qui l’on n’hésite pas à parier

     

    Appareil sophistiqué, modèles photogéniques

    Et des clichés qui valent de l’or ;

    Mille et une retouches techniques

    Pour qu’, un brin artificiel, une fleur puisse éclore

     

    Et partout s’agrippent ces individus

    Qui offrent leur cœur, parfois leur corps ;

    Toutes générations confondues,

    Six pieds sous terre, ils nous émeuvent encore.

     

     (Avril 2012)


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  • Au temps des films en noir et blanc par Morganne

     

    La belle Brigitte Bardot, faisait apprécier ses rondeurs,

    En robe à carreaux rose et blanc, à la Madrague  pétaradait les moteurs.

    On avait besoin de personne en Harley d'Havidson.... chantait la comédienne.

    Un jeune homme, un comédien émérite, se projetait sur l'écran ici et là.

     

    Ce n'était pas au temps des films muets, mais en noir et blanc,

    Gérard Philippe grand athlétique, qui de vous l'a connu, peu étaient nés en ce temps.

    Pourquoi dans ma tête, il est là, et il restera.

    Bien sûr, pratiquement tous les ans, je vois accroché au bastion, là.

     

    Ramatuelle n'a pas attendu longtemps pour recueillir ce garçon,

    A trente sept ans, emporté par je n'en sais rien ! mais il n'est plus là de toute façon.

    La première fois, je cherchais une pierre tombale luxueuse, limite petite maison,

    Et voila qu'après quelques recherches un encadrement, une stèle, un nom, un prénom.

     

    Comment peut on rester dans le coeur des gens en étant traité comme un indigent..

    Les lettres chaque année s'effacent, plus d'or, que des traces argent !

    Toute jeune j'en ai pleuré on m'avait parlé d'un grand et pour moi cette tombe aux herbes folles,

    Ne correspondait en rien à l'acteur fétiche, deux iris plantées par un fan, tous les ans je reviens, Fanfan, tu n'as même pas de tulipes en obole.

     

    Morganne


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