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N° 121 : Les 10 mots sur thème libre
N'ayant pas de thème précis pour la semaine ; je vous propose alors:
les 10 mots sur poésie libre:
j'espère que vous répondrez présent à mon challenge et serez un peu plus nombreux que
ces derniers temps.
tous ensembles !" slogan au goût du jour"
Alain Alexia Kelkune Pauline Jean -Marc Andy Gaëtan Denis Laura et ceux
aux brèves apparitions
merci !
Bar travail tyrannie liberté faute(s) spectacle personne(s) corps enfance réagir
Mamin qui passera le relais à qui voudra ? Alexia peut-être?
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Par psyche-d-ames le 3 Février 2014 à 13:46
Aux bars de l’enfance, les corps s’engorgent de brumes
En pleine complaisance, faute de réelle liberté.
Aux premières loges de cet étrange spectacle,
La tyrannie des premiers plaisirs emplit les palais,
Noie lascive bien des vallées de ses séditieuses larmes.
Il est temps de réagir, la forêt et ses cimes se murmurent des secrets,
Et nous, baves aux lèvres, nous soufflons sur des cierges, piètres Angelets.
La peur au ventre, travaillant nos fautes, telles des âmes de veille,
Persuadés de l’ample solitude, notre bonne personne en doux sommeil.
Alain, 25 février 2012
Bon, ben, euh bof bof... :~=
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Par psyche-d-ames le 3 Février 2014 à 13:38
Dans le déclin du jour elle hâte le pas,
Vers son humble logis, sa vie et ses aléas.
Ayant passé son enfance dans un milieu social
Là ou trônait tyrannie et injures qui font mal,
Elle ne s’attarde pas vers la lumière des bars
Aux souvenirs cruels parsemés de déboires.
Quand elle fût témoin d’une rixe sanglante,
Un corps retrouvé dans cette rue bouillonnante
Une femme gisant là, piètre spectacle de violences
Perpétuées dans la dominance et l’outrecuidance.
Depuis elle circule avec méfiance
Son travail accomplit, évite la foule, terrifiée
Par les agressions de personnes raillées.
Son vœu, retrouver une certaine liberté.
Faute de moyens elle subsiste en ce lieu
Se terre à l’abri des belliqueux
Mais combative elle l'est, et sait que viendra le jour
Où elle saura réagir et sortir de sa tour infernale
Mamin
j'avoue que: pas facile à caser mes dix mots proposés !
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Par psyche-d-ames le 3 Février 2014 à 13:32
Elle est allongée avec le coeur brisé seule sur le lit
Pendant que je me saoule dans un bar toute la nuit
Je sais qu'en ce moment elle a besoin de moi
Je ne sais comment nous en sommes arrivés là
J'ai trouvé un travail alors qu'elle est au chômage
Je dois l'aider mais je n'ai pas assez de courage
A qui la faute maintenant que nous avons perdu cette liberté
La tyrannie du destin nous a rassemblés
Ce triste spectacle que nous vivons est-il un test de Dieu ?
Personne ne nous aide alors que nous faisons de notre mieux
J'essaie de réparer les choses qui nous sont chères
Mais les temps sont durs et les défaites sont amères
Nous nous regardons dans ces corps souffrants
Nous avouant des choses non dites depuis un moment
Réagir à l'appel des rêves de nos enfances
Peut être que nous finirons par combler cette absence
Pas trop d'idée, pas trop la motivation d'écrire, l'inspiration n'est plus en ce moment.
Je tiens quand même à participer.
Donc je m'en excuse d'avance pour ce texte sans joie.
Andy
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Par psyche-d-ames le 3 Février 2014 à 11:15
"La tyrannie du sort travaille contre moi."
Pauvre de toi, vraiment, si c'est ce que tu crois.
La négativité, assassin de l'espoir,
N'apporte rien de bon, tu devrais le savoir.
L'alcool est un fléau sournois dont tu te meurs.
Tel un pilier de bar dans ta propre demeure,
Quel spectacle piteux offres-tu à tes proches
Dans ce corps sans âme et délabré de reproches?
Sans doute est-il commode et facile de fuir,
Mais ce n'est pas ainsi que tu pourras grandir,
Cherchant des excuses, jusque dans ton enfance,
Pour masquer le présent qui, soi-disant, t'offense.
Tous, nous avons commis des fautes, des horreurs,
Et accusé le Ciel de nos propres erreurs:
Il est plus aisé de se mentir à soi-même
Que s'avouer être la cause du problème.
La liberté parfois, c'est savoir dire" non!"
Et l'on retrouve, aussi, la paix dans le pardon.
Personne, autre que toi, ne peut mieux te guérir.
Ne crois-tu pas qu'il est grand temps de réagir?
L.
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Par psyche-d-ames le 3 Février 2014 à 11:12
Sur un haut tabouret, accoudé au bar,
Il oublie travail et autres soucis banals ;
« Quand y’en a marre, y’a malabar »,
Oui mais c’est l’alcool qui l’emporte au final
Ayant l’impression d’avoir obtenu la liberté,
Il porte un toast à cette joyeuse nouvelle ;
Tyrannie d’une addiction qu’il croit dompter,
Les verres se vident sans qu’il ne les nivelle
Pensant parler à quelqu’un alors qu’il n’y a personne,
Il fait des fautes, il ne conjugue plus les verbes
Et, prenant les voyelles pour des consonnes,
Il mélange tel ou tel mot de tel ou tel proverbe
Les verres paradent en un temps record,
Déferlement d’hallucinations, il a la berlue ;
Déconnectée du monde, sa tête ne réagit plus,
Il n’en fait alors plus qu’’à son corps
Et butant devant chaque obstacle,
Il fait rire l’adolescence ;
Mais dans la rue se donne en spectacle
Et fait pleurer l’enfance.
(Février 2012)
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