L'ivresse des prairies et de ses myriades de fleurs

Je ferme mes yeux sous cette beauté et je m'endors

L'oubli a effacé les souvenirs de l'automne passé

Ecrasants avaient été ces jours que l'hiver avait emmené

De la même façon que le Zéphyr embrasse le ciel avec passion

Encore je me suis souvenu du parfum

D'un long printemps fané caressant l'été

Telle une bougie éteinte sous l'étreinte du vent

Laissant un héritage d'or et d'argent

Ensommeillé, encore j'ai rêvé et désespéré

Mais pour les insomnies qui la perçoivent

La floraison des larmes sera pour eux

Un monument de l'un de ces longs étés effacés

Ces larmes porteront les graines d'un nouveau printemps

Qui ne seront tâchées par aucun deuil d'automne

Eveillé, j'ai enfin pu accorder un baiser d'adieu

Au passé doux-amer dans ce champs d'orchidées

Dont les souvenirs ne seront jamais fanés

Andy

10/11/2011