Jardin public, agréable promenade urbaine,

En cette journée ensoleillée, le Nirvana m’effleure ;

Avec ses arbres remarquables et ses jolies fleurs,

Pour mon bien-être, Montsouris est une aubaine

Baucour me fait de l’œil en même temps qu’il me fait signe,

Captant sa douceur, je perçois ce premier frisson ;

L’effronterie des perruches et la candeur des cygnes

Rendent les volatiles victimes de l’espièglerie des polissons

Concerts estivaux en tous genres, musique d’ici et d’ailleurs

Par un bel après-midi d’hiver, vide, le kiosque amuse

Les enfants qui, faisant passer une camarade pour muse,

Imitent, et cela avec fougue et entrain, les rimailleurs

Un peu plus loin là bas, assise sur un banc vert,

J’observe la scène, griffonnant quelques vers ;

Et j’entends ce charivari sur la voie dormante

Au fin fond du tunnel détonnent des cris de tourmente

Si ce n’est pas mon imagination, alors il ne peut y avoir quiproquo

Me calant sur un autre tempo, je chasse l’infernal écho,

Et puisque l’Eldorado a bien plus d’une corde à son arc,

Sans perdre une seule note, je continue mon tour de parc.

(Mars 2012)