Mes Anges,

Comme c'est étrange,

Quelque chose me faisait oublier,

Mais mon coeur au plus profond de moi je vous ai gardé.

Un beau matin, une belle nuit vous vous êtes envolés.

Je ne citerai pas vos noms,

Je les ai assez dit, Même avec un on a une chanson.

Avec l'autre on a une amitié qui par delà le Céleste,

Reste dans mon âme, Mon Amie j'aimerais remonter le temps, fuir cette peste.

Comme tous les oiseaux tous les bateaux,

Qui volent plus haut que les avions, dans un monde plus beau.

Comme des souvenirs frappant, dans une petite grotte d'avant,

Où les gouttes qui dégoulinent et suintent lentement.

Me rappellent à vous mes Anges au ciel présent.

Je ne voulais plus en parler,

Je ne voulais plus le chanter,

J'avais décidé, non pas de vous oublier,

Mais de vous laisser libre d'aller.

Car il paraît que quand on pense trop à vous, vous pleurez.

Le ciel vous a sans doute réunis,

Vous ne vous connaissiez pas, dans la vraie vie.

Mais vous resterez mes amis,

Comme si vous viviez toujours ici.

Restez dans mon coeur, cela ne me fait pas peur, Merci.

Et toi mon Georges Marie,

Tu les as rejoins aujourd'hui,

Les caméras de ma vie sont prescrites,

Et dans un parchemin mes pensées sont écrites..

Soyiez heureux dans l'au delà, un jour je vous reverrais allez je veux savoir, dîtes.

Deux jeunes fauchés en pleine vie,

Un artiste peintre plein de talent,

Que le crabe a rongé nonchalamment.

Je sais mon complice favoris des 4 mains, tu m'as dit d'oublier mais comment ?

Allez on reste toi et moi, et on ne se quittera pas,

Les rescapés des beaux jours sans trépas.

Morganne

06/05/2012