Toi

Moi

Nous

Rien

Je t'aime

Tu m'aimes

Maudits

Mots dits

Des promesses

En l'air oui

Qui me blessent

Mon amie

Promise un jour

L'éternité

Le lendemain

C'est terminé

Amertume était

Notre souvenir

Amère tu m'étais

À l'heure de mourir

Ce n'était même pas beau

Ce n'était que torture

À l'ombre du faisceau

À la lumière obscure

Et plus que tout tu disais

Que plus que tout tu m'aimais

Et main dans la main ensemble

Main dans la main il me semble

Oui nous allions au gré des vents

Dans les griffes de l'amour battant

Et les autres nous croyaient fous ;

Cet endroit connu que de nous

Dans nos petites vies éphémères

On avait tout un monde à refaire

Des rêves des espoirs à cultiver

Cueillir des fleurs d'amour par milliers

Sous le ciel azur dans nos coeurs rubis

Envieuse nous regarde la pie

Mais toi tu me dis qu'elle est ton amie

Et si c'était vrai elle nous a trahis

Et cette putain de pie a tout détruit

Et cette putain de pie a volé mon coeur

Elle te l'a donné mais toi tu l'as jeté

Et tu sais moi j'veux qu'une seule chose mon bébé

Au crépuscule rendre la beauté des aurores

Cela reviendrait à prier pour des temps morts

Temps de tant d'océans d'amitié rayonnante

Temps de tant de beautés qu'amour rendit arides

Et finalement je crois que moi j'aime pas trop l'amour

Et finalement je crois que moi j'aime plus trop l'amour

Et finalement je crois que l'amour m'aime plus trop

Et finalement je crois que l'amour m'aime pas trop

Et mon amour pendant, sur l'autel sacrifié

À cet amour que t'as toujours pas deviné

Pour cet ami oui qui se comporte avec toi

Comme une reine sauf qu'il y a pas que toi

Avec toutes il se comporte comme ça

Pour en avoir plusieurs tu ne comprends pas

Tu n'es que de la chair pour lui rien de plus

Tu regretteras de ne pas m'avoir cru

Et puis au pire tu sais je m'en fous

Car la saveur des élans d'entre nous

S'est étouffée sous le parfum des nuits

Prises comme un rat au creux des folies

Tu sais l'horreur du monde n'est rien

Lorsqu'on fait cette erreur qui nous tient

Oui, lorsqu'on fait l'erreur d'aimer,

Qui mène à la cime, traine à la tombe

Comme un roi, comme un refusé

Moi je suis parti de ta vie

Un jour tu seras confrontée

À cette réalité oui

Tu verras j'avais raison...

Et moi, seul, je prends le large

Mon coeur comme seul bagage,

Poète sans prétention

Au gré des vents je vole

Le pauvre monde s'immole

Par les feux de l'amour

Moi j'ai passé mon tour

Je ferme les yeux

Et réalise mes voeux

Dans mes petits rêves

Sans aucune trêve

Et je suis là

Et tu es là

Mais pourquoi ça ?

Moi je suis las

Un bon livre

Bateau ivre

Qui chavire,

Me délivre

Tu sais,

Dis-moi ;

Oui toi,

Amour...

Tu...

Me

Tues ;

Je...

 

28/10/2012