Un beau gosse entre dans l’arène,

Meilleures amies, je vous déclare adversaires ;

Et c’est à celle qui gagnera ce bras de fer

Qu’adviendra le droit de se proclamer Reine

Certaines retournent leur veste,

Du jour au lendemain, elles changent d’attitude ;

Ces amies en question, sombres petites pestes,

Vous laissent en tête à tête avec votre solitude

D’autres préfèrent trahir par le mensonge

Alors tel Pinocchio, leur nez s’allonge ;

Blessant par la parole, non par un geste,

Ne restera qu’une vilaine rancœur indigeste

Enfin, il y a ceux qui fuient lorsqu’ils voient

Que d’un cœur, le leur devient la proie ;

Mais celles-ci, on ne peut les blâmer

D’avoir peur d’être un peu trop aimé

Un jour peut-être, ces dernières réapparaitront

Pour laisser à l’amitié une seconde chance ;

De nouveau, des souvenirs communs naîtront

D’une accointance qui va dans les deux sens.

 (Avril 2012)