Pour trouver la sortie secrète, encore faut-il la fabriquer

Et la réalité n’étant à même de me tenir en laisse,

Face à la divagation, ma plume ne peut qu’abdiquer

Mais si je fuis, ce n’est ni par lâcheté, ni par faiblesse

Vie où l’esprit ose transgresser quelconque barrière,

Une bavure se gomme, et je fais marche arrière ;

A la première personne, elle est manifestement nôtre

Quant à la troisième, elle est celle de quelqu’un d’autre

Lorsque la fiction se mêle à la véracité,

L’imagination aveugle la cécité ;

Et lorsque la véracité se mêle à la fiction,

L’hypothèse devient conviction

D’une romance parfaite au cauchemar sanglant,

La flèche de Cupidon devient un shuriken violent ;

Du journal intime à l’incroyable fantasy,

Qu’importe, le meilleur récit sera saisi

Quand bien même l’assassin serait à mes trousses,

A tout moment, je me permets de dire « pouce » ;

Et je reviens parmi vous par la porte d’entrée

Au risque que celui-ci ou celui-là soit retrouvé éventré.

 (Avril 2012)