Disparition sans gloire

Les passants ont beau me voir souffrir,

Personne ne s’arrête pour me secourir.

Le monde est devenu égoïste et tourmenté,

Il ne s’interroge plus sur le sens du mot «solidarité»

Je me meurs seule dans cette ruelle surpeuplée,

Mon cœur ralentit, ma vie va s’achevée.

Ma dernière heure est venue en ce triste soir

Mon existence dérive, se perd dans un trou noir.

Les réverbères ne sont plus qu’un halo diaphane,

Mes yeux ont égaré leur vivacité, ils se fanent

Tels une rose agonisante sans son eau nourricière ;

Me laissant transie de peur face à mon ombre meurtrière.

Je suis la seule coupable de mon sinistre trépas,

Il ne fait que refléter ma vie en sonnant son glas.

Ma famille ne pouvait prévoir un tel dénouement,

Vu qu’elle ne connaissait même pas mes ressentiments.

Tout s’achève ainsi, mon corps gît là sans chaleur,

Unique preuve de mon incarnation dénuée d’honneur.

Nul ne me regrettera, car ils ne s’apercevront de rien

Ils ne verront même pas le mot «fin» à mon destin.

-Minimoy-

24/07/2010

(Voilà, c'était mon poème, bon par contre, je sais pas trop s'il va bien dans le thème, car il ne parle pas d'une belle vie 

Et désolée pour le petit retard )