• Allât par Bonasse

    Allât par Bonasse

    Allât

     

    L'aube au dehors s'annonce

    Par de bien charmantes manières

    Propres au seul matin d'hiver

    Que je suis las d'attendre.

     

    La montagne, l'aurore l'a vêtu de ses couleurs

    Indolentes, indolores jusqu'à la cime

    Où la verdure ne laisse voir un centime

    Qui s'oserait découvrir pour quelques malheurs

     

    Dans le pré, Arphée du regard s'émerveille

    Du sourire pompeux de la prairie qui en de nombreuses

    Occasions, fut témoin d'infâmes amours pieuses

    Que sa diligence jusqu'au quai, se chargea de conduire.

     

    Des folies de l'amour, je me nargue d'être saint

    A une dame je n'offre ma grâce pour quelques faveurs

    Ni pour un élixir qui, ses lèvres dit la grandeur

    Ni par les flèches du Dieu Cupidon, vrai coquin.

     

    Par les rois marges ma pensée confortée,

    Dans leurs cantiques, de l'amour font l'apologie,

    Se gardent de dire par quelle magie

    Souffrent d'amour, aimants et aimés.

     

    A question inopportune, réponse opportune.

    Sur un vent balancé, ma tête reposée,

    Sur elle, un reflet de soleil s'est posé

    Tel celui qui inspira les grandes plumes.

     

    Mon regard élancé cueille la brume

    Au haut mêlé. Surpris, un nuage balancé

    Laisse découvrir Allât sur son trône, courtisée.

    Du regard, elle me salut et de sa main, brune.

     

    Fort tu te sens, par des nuages protégés?

    De votre existence, j'étais ignorant alors

    Que fais-tu donc pour pardonner ton tord?

    Vous aimer Vous aimer Vous aimer...

     

    bonasse

    Live an die for a smile

    05/10/2011


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