Les yeux baissés,

L'air effarouché,

Jeune demoiselle,

Qu'avez-vous ? de l'or dans les prunelles.

Seule sur cette plage,

Sombre jour pour splendide image,

Damoiseau voudrait bien faire quelque pas,

Avec cette hirondelle qui ne le voit même pas.

Pieds nus dans le sable,

Jeune homme s'approche aimable.

Mademoiselle m'autoriseriez vous ?

A faire quelque pas sur la plage je ne suis pas fou.

Jeune fille relève timidement la tête,

Regard troublé par cette requête.

Commence à avancer sur le bord des vagues,

Le garçon la suit, son âme divague.

Le regard bleu marin de mademoiselle Jade,

Le transperce, lui porte l'estocade.

Lui, Renaud, tombe en amour,

Pour cette belle qu'il aperçoit chaque jour.

Osera-t-il, oui il ose,

Prendre sa menotte, il en est tout chose.

Jade ne la retire point.

Lui dira-t-elle que sur cette plage elle le regardait de loin.

Deux timides tourtereaux, en sont aux prémices,

D'une amourette au bord de mer, quel délice.

Pieds nus dans le sable, le vent dans les cheveux.

Merci la mer d'avoir unis ces deux amoureux.

Morganne

(photo de.... strorge j'écrirai le nom demain..lol)

J'ai écrit ce poème en lisant celui d'Alain, je ne sais pas pourquoi, lui c'est un peu la tristesse et moi c'est une timidité qui relie deux gamins dans le sable de la plage..