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Quand passe le vent par Théo91
QUAND PASSE LE VENT
Un rire a brisé le silence, les gens n’écoutent plus
Un visage d’enfant qui se moque des ombres mortes de nos yeux.
Le vent qui s’en va emporte mon sommeil.
Les sons s’envolent ;
La nuit a voilé le silence, glacée comme la mer
Qui coule silencieusement sur le chant de l’aurore...
L’oiseau n’a plus le vol des soleils d’antan…
Le chemin familier ne rêve plus de fleurs…
Le ciel et la mer n’ont plus qu’une même vague…
Une bouffée de haine dévore la lumière…
Où flottaient tous les anges, il ne reste qu’une ombre.
Les hommes quand ils marchent, n’ont plus mêmes pas.
Les ailes de l’amour s’accrochent aux lianes.
La vie est endormie, signal au désespoir.
Et rougeoient dans le ciel les pouvoirs du mensonge.
L’azur n’est plus qu’un mince feu de joie.
Les nuages sont lourds, n’ont plus la même voix…
La fenêtre qui s’ouvre n’a plus aucune clarté :
Sa lumière sans chaleur n’entre plus dans les cœurs.
Mes yeux s’égarent sur la plaine infinie,
Triste désert de solitude,
Le jour brise l’écho, l’air est brûlé de haine,
Partout fusent des murmures, étouffés par la nuit,
La nature, le soleil, le monde entier ferment les yeux !
Il n'est pas de moi mais de mon frère défunt, j'espère qu'il vous plaira. Franck
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