•  

    Salut à vous, dame de haut,

    Giron de paix, qu’en rien ne tremble la feuille,

    Ni la plume et pourtant…

     

    Tentons de capturer en de lointaines bienséances,

    Ces moments charmants aux goûts jamais dispendieux,

    Sans jamais quémander,

    Sans jamais de la béatitude

    Se départir.

     

    Car s’il fallait nommer les lieux,

    Il faudrait également nommer les âmes,

    Dupliquer les vers qui sur vos joues,

    Si légèrement, tels les baisers de cassandre,

    S'apposent...

     

    Ce n’est pas à vous, dame de très haut,

    Que je dédicace cette petite étude.

    Vous fûtes comme un écrin,

    Vous, silhouette affinée,

    Recueillez à tout jamais

    Ce que j’ai pu penser de meilleur.

     

    Alain, 12 avril 2013 _ Hommage à Jean Lemaire de Belges (1473-1516)

    Ill. tirée du net : "Hélène de Surgère", muse de Ronsard...

    Dame de haut par Spock27


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  •  

    Comme l’or, l’amour est ductile,

    Elle s’enferre, se tatoue le bras

    Mais en vain, mais en croix.

     

    L’amour se déshabille

    Comme un voile mal habille ;

    On le voudrait, on le veut à terre.

    Tout voir, c’est peut-être tout reconstruire.

     

    Oui, l’amour aussi se désaltère

    En de mots si creux proférés par les infidèles ;

    Ceux qui susurrent aux oreilles distraites

    Des ritournelles que d’autres ont tressées

    Avec… tant de dévouement, tant d’amour !

     

    Le but du jeu pour qui s’y reconnaîtrait

    N’est pas tant de prendre, que de se perdre ;

    A ceux qui en laisse plus sur la peau,

    Ceux-là vivront de pleins sourires.

     

    Alain, 26 mars 2013_ill. tirée du net

     

    L'amour se déshabille par Spock27


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  • Un sens, une vie par Andy

     

    Ce n'était qu'un geste, une pensée

    Avant que j'ai prononcé son nom

    Rien de plus simple pour attirer son attention

    Ensuite, quand j'ai prononcé son nom

    Elle m'est venue et est devenue mon essence

    Elle est une fleur, sa couleur, son parfum

    Je voudrais être un pollen pour elle

    On voudrait tous devenir quelque chose

    Pour ces êtres que l'on chérit

    Tu es pour moi, je suis pour toi

    On voudrait être un sens inoublié

    Dans cette vie si éphémère

     

    Andy

    28/02/2013


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  • Douceur printannière par Morganne

     

    Saule pleureur à la brise tu balances élégamment,

    Tes branches ployées effleurant l'eau doucement.

    Un cygne passe, ses plumes blanches ivoire, plaquées,

    Là un pont en arcade, jardin exotique japonais,

    En menue rondade ploie sous les pas, mais comme le saule ne rond jamais.

     

    Lieu enchanteur, espèce rares, nénuphars et lotus rouge et rose fleuriront tous les ans,

    Ouvrant leurs corolles lascives aux regards des passants.

    Douceur printanière dans ce parc serein, vent léger soulevant,

    Les jupons

    De belles dames en crinoline qu'Eole soulève sans façon.

     

    Une fillette roule avec une baguette un cerceau,

    Alors qu'un garçonnet s'essaie au diabolo.

     

    L'air est doux

    Le bonheur et l'amour se joue,

    Dans ce paradis doux,

    Aux senteurs floues.

    Invitant au guilledou

     

    Morganne

    27/02/2013


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  • Etait-ce un rêve par Morganne

     

    Le ciel constellé d'étoiles m'appelait,

    Envie de m'envoler pour découvrir la vérité.

    Une pensée, mon âme se torturait,

    Phénomène étrange mon coeur l'avait désiré.

     

    Savoir, te revoir, te dire au revoir,

    Ta voix était mélodieuse, je n'avais pas peur,

    le son cristallin s'amplifiait, y aller un devoir,

    Laissant mon lit douillet je sortais de ma torpeur.

     

    Une forme blanche me retint par la main,

    Je ne souffre plus, ne soit pas triste, l'air est léger.

    Ma main dans la sienne, je reconnu mon ami, sans incertain.

    Ce voyage je devais le faire, c'était mon destin, je ne suis plus en danger.

     

    Je l'accompagnais pendant un temps irréel,

    Le visage que je devinais était lumineux, satisfait.

    Nous nous retrouverons un jour dans le céleste,

    Et là nous continuerons notre prose je te le promet.

     

    Je veillerai sur mes proches mais sur vous aussi,

    Je guiderai votre plume, et étofferai vos écrits.

    Le syndrome de la page blanche n'existera plus,

    Perché sur un nuage l'inspiration vous en recevrez votre dû.

     

    Un rêve, une prémonition, une réalité,

    Quoi qu'il en soit sur ma joue de légères perles de rosée,

    Vite essuyées,

    Sois heureux, où que tu sois mon ami aimé.

     

    Morganne

    Etait-ce un rêve par Morganne

     

     


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