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    Les regrets sont en retrait,

    La gorge se serre au-delà de l'onde amoureuse.

     

    Ta bouchette d’œillets

    Promettait tant et plus et pourtant…

     

    Que nous fussions plus et tant,

    Pure altérité, l’un à l’autre, l’un pour l’autre.

     

    C’était mon désir le plus cher,

    Proie de mes liesses, pourquoi, dès l'aube, partir.

     

    Ces délices vous allaient si bien,

    Envoûtée par la plus ample des liesses.

     

    Cependant, à l'ombre d'une hésitation, vous partîtes quand même,

    Hébété par le reste de vos charmes, toujours là, j'en suis.

     

    Alain, 16 août 2013


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    Une nuit d'été

     

    Quelques nuages couvrent le ciel étoilé

    Son regard perce, dans le noir, le miroir de mon âme

    Mes plus honteuses pensées, mes désirs, ma flamme

    Ses paroles douces et chaudes à l'instar de ses mains

    Et mes mains glissent sur ses hanches, subliment ses reins

    Sa langue, choquante, ne peut point décevoir

    Sa peau rafraîchissante, la pointe de ses seins

    Je veux entrer dans ce corps

    Ce corps qui peut recevoir une pléthore de caresses

    Aussi brûlantes que glacées

    Ses lèvres ont un goût de miel

    Elle dépose dans ses mains le pouvoir phallique

    Les gestes se font divins, parfois diaboliques

    Les mots sont de silence, regards indiscrets

    Brutalités et onctions, à outrance, mêlés

    Ces draps qui se jouent des cambrures

    Aimant son corps déguiser, délice

    Le gourmand orifice

    Ce jardin mystique où j'aime m'enliser

    Je glisse sur le chemin de ses cuisses

    Pose mes lèvres sur les siennes... trempées

    Voluptés occultes, offrandes outrageuses

    Hurlements implicites entre effroi et plaisir

    Puis, d'un exquis spasme, sentir

    Le sentiment d'une jouissance finale

     

    Andy

    13/05/2013


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    Ce matin, je ne sais pas qui m'a tiré par les pieds,

    Je ne pouvais plus dormir, alors que j'aurais eu le temps qui sied.

    Le jour se lève un peu gris,

    Où est passé le soleil, ce ne sera quand même pas un jour de pluie ?

    Soren, je pense à toi,

    Tu as l'air très seul et ça me fait mal pour toi.

    De toute façon ce blog est un blog à deux,

    Pourquoi se le cacher, si j'écris, c'est un peu pour toi,

    C'est un peu pour moi,

    Les doigts sur le clavier, je me mets à rêver,

    Dans la campagne on pourrait se promener,

    La montagne sainte Victoire, pourrait nous regarder,

    Elle a le droit, moi je l'aime bien ce gros rocher,

    Qui fait un fond sur le ciel bleu non taché.

    Ça sent bon le thym et le romarin,

    Ça sent bon le cyprès, le matin,

    Toutes les odeurs se réveillent.

    Tiens moi je vais m'habiller, aller tendre mon nez, Aix s'éveille.

    Bon allez un petit déjeuner vite avalé,

    Et bientôt le retour de l'été.

    Non, avant le printemps,

    Période de l'année que je préfère, loin devant,

    Ses amandiers, ses pêchers en fleurs,

    Dans ce midi de la France je me sens bien, même de bonne heure.

    Dans la garrigue, je me sens bien, aujourd'hui pas de labeur.

     

    Morganne

    03/05/2013

    (poème que j'avais écrit en 2006)


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    Il s’agit d’une fille d'ébène

    Qui file le fil éphémère qui mène

    Aux liquides marbres.

     

    Rien ne laisse paraître sa venue,

    Nulle attente en amont de ce bonheur,

    Quelques brassées de fleurs

    Que l'on voit rétives

    Dans les prés délaissés.

     

    Marie ou élégie, peu importe

    Comment vous la nommer,

    Elle sait car elle a le cœur si doux.

    Elle sait car elle n’a pas craint

    Ni les regards, ni les vilenies.

     

    Comment peut-on corrompre

    Celle qui le corps lent,

    Etendue de naissance,

    Jamais ne labeure.

     

    Alain, 29 avril 2013.

    J’ai écrit ces quelques lignes à partir des vers suivants

    « Une fille sur terre au passage éphémère,

    Venue d'un autre continent ? Rien ne le laisse paraître. »

    De « Fille du vent et du soleil », Morganne :-)


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    Filant dans la brume du matin,

    Où cours-tu beau chevalier à la rencontre de ton destin.

    Attention aux embuches secrètes sur le chemin,

    Vas-tu Basile à une rencontre secrète qui changera ton demain.

     

    Emmènes-tu un courrier à la cour du Roi ?

    Non je ne crois pas, cette fois.

    Je pense que tu vas retrouver la donzelle aux longs jupons,

    Que l'on a vu à ton bras, à la fête dimanche, fripon.

     

    Belle comme une madone, élégante comme un mannequin,

    Elle est très seyante dans sa robe crème en satin.

    Ombrelle doucement repoussée à l'arrière, j'ai vu votre secret,

    Ce baiser qui n'avait rien de chaste, tendre à souhait.

     

    Vas tu de ce pas demander sa main au marquis ?

    Basile attention, à sa critique, il tient à sa progéniture comme un jaloux mari.

    Fonce, file la crinière de ton alezan au vent d'été,

    Peux être un rendez vous galant dans le maquis doux en haut du pré ?

     

    Et puis quoi, vous êtes encore des adolescents, mais non de jeunes gens

    De quoi je me mêle, je ne veux que votre bonheur, j'étais comme vous il y a peu de temps.

    Elle est jolie ta tourterelle, ne la laisse pas s'envoler en hauteur par dessus le garde-fou.

    Soyez heureux, courrez le guilledou, c'est de votre âge, ces plaisirs fous.

     

    Morganne

     13/04/2013

     

    Ma grand mère quand j'étais petite me chantait cette chanson, mais ce n'était que où vas tu basile après cela changeait.... mais cela m'a fait du bien de faire ce poème ...


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