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    Tes yeux ne verront jamais que ce qu’ils veulent voir.

    Imagines-tu les océans s’offrir ainsi à tes dérives ?

     

    Rêve jeune-homme, rêve d’écumes et de marais, d’algues et de brumes de sable.

    Les côtes sauvages, il faut les avaler, le sel, le déployer, les roches, s’y écorcher, pour en effleurer les surfaces évidées ;

    Quelques trouées par les dieux emplies d’eau de vie saumâtre.

     

    Sous la pierre, la mousse, sous la mousse, les poussières d’un ange;

    Et en lui, les effrois que tu t’efforces d’ériger en vives voies.

     

    Sous le clapotis entêtant, la paix, sous les nénuphars sages,

    Des lambeaux de vérités comme un ocelle sur le front,

    Des grains d’orages qui te font pleurer, belle rosée dessous les cils !

     

    Alain, 20 janvier 2011

     

    Poussières d'anges par Spock27


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    Mains de l’ombre, arabesques à peine esquissées.

    Nous suivons, yeux évasifs puis les sens filés d’étincelles

    Vos danses innocentes sur les plis de quelques draps froissés,

    Traçant par de dociles sarabandes les légendes d’autrefois.

     

    Les tambours résonnent, les gorges se resserrent,

    Les amants succombent aux pires tourments.

    Quelques instants dans l’alcôve obscure

    Dans l’extase et le voile de pudeur s’évanouissent.

     

    Le suspens se fait latent, les yeux de désirs luisent

    Au sein même d’une couronne de jouissance et de souffrance.

    Eternelles ritournelles de princesses et d’émérites jouvenceaux

    Sacralisées dans cette venelle par de fiévreux troubadours.

     

    Alain, 11 janvier 2011

    Ps : je pensais aux histoires à la fois déclamées et illustrées dans un théâtre d'ombres (figures et jeux de mains derrière un drap et dont on ne voit que les formes sous forme d'ombres !)

     

    Au creux de la venelle par Spock27


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    Un peu trop loin... par Jeanmsc

     

     

    Un peu trop loin...

     

    La nuit avance dans cet océan de rêves

    Je me laisse transporter avant que la mort m'achève.

    Mes images qui défilent, les idées s'assombrissent

    La lumière est là mais c'est cette ombre qui m'aveugle.

     

    Je plane essayant d'y échapper, je souris à ce malheur

    J'entends crier ce silence, je vois saigner mon cœur.

    Mes larmes se sèchent face à ce désert de tristesse

    Je me noie dans ce néant à la recherche d'ivresse.

     

    Je crie et personne ne m'entend

    Je ne m'entends pas moi même dans ce présent.

    Mon avenir est si froid, si glacé

    Je dois retrouver un peu de chaleur du passé.

     

    Je glisse à travers le temps, métamorphoses de sentiments

    J'aperçois ce visage, je l'ai imaginé si souvent.

    Vision de l'Amour qui me tend la main

    Mais la mienne est déjà un peu trop loin...

     

    jeanmsc.

    12/01/2011


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    A mon papy par Jeanmsc

     

     

    A mon papy

     

    Coucou papy je souris t'embrasse saute à ton cou.

    J'aime aller en ville avec toi où tu me montres tout.

    Boire un chocolat chaud, toi un expresso

    Aller au port un dimanche matin

    Et respirer à pleins poumons l'air marin.

     

    Les années ont passé, je t'embrasse tendrement

    Je vais toujours avec toi, mais tu marches doucement.

    On boit deux expressos, j'ai même un enfant.

    On voit la mer, et on rentre, lentement.

     

    Aujourd'hui tu es à l'hôpital

    Et je n'ai plus le moral.

    Le téléphone a sonné, il faut que j'aille te voir

    Mais tu étais déjà parti ce soir d'été.

    Quand je suis arrivé, tes poumons étaient déjà noyés

    J'ai pris ta main mais je n'ai pas pu te dire au revoir.

     

    Chaque jour un parfum, un vieil homme et je pense à toi.

    Tu es toujours dans mon cœur et pourtant si loin de moi.

    Je te rêve chaque soir

    Comme je vis mon désespoir.

    J'aimerais vivre une dernière fois ce rêve

    Te dire au revoir, avant que tu ne t'élèves...

     

    Tu me manques papy.

     

    jeanmsc.

    11/01/2011


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  • Temps de gentillesse que jamais je pourvoirai

    Douceur qu'il faudrait toujours taire

    Je te ferai chanson, je te ferai corps lové d'une mélodie

    Elle sera plus belle encore, elle sera seule et de violon

    Elle touchera à la fois la courbe des arbres

    Celle qui fondra dans la bouche des amants

    Elle encore qui touchera le sel des sables

    Ou le doux museau du chien

    Elle touchera les femmes qui trébuchent

    Et qui se fendent dans un bruit d'arc-en-ciel

    Et si jamais, je devais me perdre dans une telle prairie

    Je me laverai de poudres et de candeur

     

    alain, 10 janvier 2011

     

    dsl. j'ai travaillé pas mal sur une nouvelle et je ne sais pas être sur tous les fronts donc je rate bcp de challenges :-(

     

    De celle qui fonde par Spock27


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