• Le banc par Mamin

     

    Adossé à un arbre centenaire, je vois la vie en filigrane

    Les saisons passent, et leurs histoires en émanent

    Je suis le confident solitaire et hagard

    De promesses d’amour en serments illusoires

     

    Surgit dans un frisson une onde vibratoire

    Sortant de mes grosses veines noueuses et noires

    Mon assise se chauffe au soleil printanier

    Où sous la sève naissante, je vais entendre roucouler.

     

    De mots en jeux interdits je suis le témoin de vos frasques

    Les hommes déçoivent, je ne veux plus les croire!

    Cher passant poète du hasard

    Veux-tu me redonner l’espoir

    Devenir au soleil couchant mon fidèle clochard!

     

     

    Mamin

    06/02/2011


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  •  

    Le sablier des mers s’enlise dans le vague,

    Dans les imprécisions des mornes temps.

    Le gué que nous prenions dès jeunesse,

    S’est enhardi, il a passé son chemin.

     

    Ne restent pour découvrir nos voies

    Le ru asséché, les mares bordées de fleurs

    Attendant un hypothétique printemps,

    Un soleil vaporeux comme toile qui s’effondre,

    Des pelouses de velours pour les bonnes gens en chausses.

     

    Nous sommes en profonde désolation ;

    Ne savons plus trop sur quelle porte butter,

    Quel heurtoir malmener, quels embruns humer.

    Un arrière-pays à la mie de peine,

    Pendant que virevoltent les marées aux infinis.

     

    Alain, 3 février 2011

     

    Le ru asséché par Spock27


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    Nous ne serons jamais conviés aux banquets des faunes,

    Les corps fiévreux, l’odeur du bois brûlés embarrassent,

    Voire empestent ces joutes rieuses.

     

    Bien malin qui tirera sa main des feux malins

    Et en tirera plein jouissances ; les cieux sont à l’infini,

    Les panses sont pleines d’outrances,

    Le verbe se fait orgueilleux, les discours d'outrage 

    Seront mis à prix !

     

    Charmant tableau, gorges déployées où l’on voit canines,

    Sous les crocs aiguisés, adieu les charmes,

    Les marbres sont déployés, dessous les tables, prête la mitraille.

     

    Ce soir, il y a banquet de faim du monde,

    Invités seront les derniers, les premiers passeront leur tour.

    Au dessert, on comptera au-dessous et sous les tables,

    De l’acide des groseilles au creux des gorges,

    Quand la méchanceté sera désengorgée de toutes ses armes.

     

     

    alain, 31 janvier 2011

    poème féroce

     

    Aux banquets des faunes par Spock27


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    Les néants

     

    Sur la terre neuve de leurs ancêtres,

    Chemin faisant par dessus les mers bleus,

    Anxieux et songeur de la peine de l'être,

    Tristement heureux de la vision de leurs yeux.

     

    Sur les murs de la bâtisse ils lisent les pleurs

    D'une innocente âme guignée par le triste

    Désir de l'incontinent appel du cœur.

    Dans leurs regards se lis la fuite

     

    La passion de la déveine de l'impertinent

    Leurs dévore de ses regards instructifs

    Et de ses parlés 'ordonnéments' constants

    Dans le jour des vies et le jour des morts actifs.

     

    La peine du cœur joint l'impuissance du muscle

    Danse avec elle le rythme de deuil des traitres

    Tam-tam de corps et balafon de fouets en cadence.

    L'Homme n'est rien là qu'une enveloppe sans être.

     

    Un sourire et un pleur se discutent la peine ;

    Et la joie du visage apeuré et tristement célèbre.

    En ce temps on ne le voit pas à cause de la déveine.

    En l'année d'après on le courtise tel l'amande d'Arphée sur son Zèbre

     

    La peine du cœur à la joie de l'esprit se mélangeant,

    L'innocence au bonassement s'entendant toujours,

    La joie et la gaité venant après chaque misère néant,

    Pareillement, la lune brille pour longtemps encore de jour

     

    Live and die for a smile.

    bon@sse

    30/01/2011

     

    pas le temps de mettre un photos. Ma'a ,stp^charge toi se cela

    unez très bonne année a tous et désolé de ne pas être là depuis.

    bon@sse


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  • La joie de vivre par Mamin

     

    Elle est partie un jour

    Sans espoir de retour,

    Telle une ermite, elle nous quitte!

    Elle ne trouve plus sa place.

    Dans ce tumulte, elle a fait la culbute.

    A t -elle signé pour une rupture sans trêve?

    S’est elle installée dans un palace de rêves?

    Renaît dans nos cœurs, soit  vainqueur!

    Tu restes la bienvenue, tu n’es pas une inconnue,

    Retiens l’histoire qui fût notre ennemie,

    Tourmente passée, chasse- là, tu es notre amie.

    Redeviens la compagne des jours heureux,

    Inonde de joies les corps valeureux,

    Envahie les êtres de leurs émois,

    Ne quitte plus nos âmes meurtries,

    Soit plein d’ardeur, ne reste pas dans l’oubli,

    Tu es la bienfaitrice de nos vies

    Illumine de tes feux ardents

    Ces merveilleux instants,

    Toi, la joie de vivre!

     

    Mamin

    24/01/2011

     

    (j'ai senti le besoin de compatir au désarroi de Morganne ,par l'intermédiaire de ces quelques  mots,)


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