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Par psyche-d-ames le 29 Novembre 2013 à 08:35
Adossé à un arbre centenaire, je vois la vie en filigrane
Les saisons passent, et leurs histoires en émanent
Je suis le confident solitaire et hagard
De promesses d’amour en serments illusoires
Surgit dans un frisson une onde vibratoire
Sortant de mes grosses veines noueuses et noires
Mon assise se chauffe au soleil printanier
Où sous la sève naissante, je vais entendre roucouler.
De mots en jeux interdits je suis le témoin de vos frasques
Les hommes déçoivent, je ne veux plus les croire!
Cher passant poète du hasard
Veux-tu me redonner l’espoir
Devenir au soleil couchant mon fidèle clochard!
Mamin
06/02/2011
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Par psyche-d-ames le 29 Novembre 2013 à 08:31
Le sablier des mers s’enlise dans le vague,
Dans les imprécisions des mornes temps.
Le gué que nous prenions dès jeunesse,
S’est enhardi, il a passé son chemin.
Ne restent pour découvrir nos voies
Le ru asséché, les mares bordées de fleurs
Attendant un hypothétique printemps,
Un soleil vaporeux comme toile qui s’effondre,
Des pelouses de velours pour les bonnes gens en chausses.
Nous sommes en profonde désolation ;
Ne savons plus trop sur quelle porte butter,
Quel heurtoir malmener, quels embruns humer.
Un arrière-pays à la mie de peine,
Pendant que virevoltent les marées aux infinis.
Alain, 3 février 2011
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Par psyche-d-ames le 29 Novembre 2013 à 07:53
Nous ne serons jamais conviés aux banquets des faunes,
Les corps fiévreux, l’odeur du bois brûlés embarrassent,
Voire empestent ces joutes rieuses.
Bien malin qui tirera sa main des feux malins
Et en tirera plein jouissances ; les cieux sont à l’infini,
Les panses sont pleines d’outrances,
Le verbe se fait orgueilleux, les discours d'outrage
Seront mis à prix !
Charmant tableau, gorges déployées où l’on voit canines,
Sous les crocs aiguisés, adieu les charmes,
Les marbres sont déployés, dessous les tables, prête la mitraille.
Ce soir, il y a banquet de faim du monde,
Invités seront les derniers, les premiers passeront leur tour.
Au dessert, on comptera au-dessous et sous les tables,
De l’acide des groseilles au creux des gorges,
Quand la méchanceté sera désengorgée de toutes ses armes.
alain, 31 janvier 2011
poème féroce
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Par psyche-d-ames le 29 Novembre 2013 à 07:51
Les néants
Sur la terre neuve de leurs ancêtres,
Chemin faisant par dessus les mers bleus,
Anxieux et songeur de la peine de l'être,
Tristement heureux de la vision de leurs yeux.
Sur les murs de la bâtisse ils lisent les pleurs
D'une innocente âme guignée par le triste
Désir de l'incontinent appel du cœur.
Dans leurs regards se lis la fuite
La passion de la déveine de l'impertinent
Leurs dévore de ses regards instructifs
Et de ses parlés 'ordonnéments' constants
Dans le jour des vies et le jour des morts actifs.
La peine du cœur joint l'impuissance du muscle
Danse avec elle le rythme de deuil des traitres
Tam-tam de corps et balafon de fouets en cadence.
L'Homme n'est rien là qu'une enveloppe sans être.
Un sourire et un pleur se discutent la peine ;
Et la joie du visage apeuré et tristement célèbre.
En ce temps on ne le voit pas à cause de la déveine.
En l'année d'après on le courtise tel l'amande d'Arphée sur son Zèbre
La peine du cœur à la joie de l'esprit se mélangeant,
L'innocence au bonassement s'entendant toujours,
La joie et la gaité venant après chaque misère néant,
Pareillement, la lune brille pour longtemps encore de jour
Live and die for a smile.
bon@sse
30/01/2011
pas le temps de mettre un photos. Ma'a ,stp^charge toi se cela
unez très bonne année a tous et désolé de ne pas être là depuis.
bon@sse
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Par psyche-d-ames le 29 Novembre 2013 à 07:36
Elle est partie un jour
Sans espoir de retour,
Telle une ermite, elle nous quitte!
Elle ne trouve plus sa place.
Dans ce tumulte, elle a fait la culbute.
A t -elle signé pour une rupture sans trêve?
S’est elle installée dans un palace de rêves?
Renaît dans nos cœurs, soit vainqueur!
Tu restes la bienvenue, tu n’es pas une inconnue,
Retiens l’histoire qui fût notre ennemie,
Tourmente passée, chasse- là, tu es notre amie.
Redeviens la compagne des jours heureux,
Inonde de joies les corps valeureux,
Envahie les êtres de leurs émois,
Ne quitte plus nos âmes meurtries,
Soit plein d’ardeur, ne reste pas dans l’oubli,
Tu es la bienfaitrice de nos vies
Illumine de tes feux ardents
Ces merveilleux instants,
Toi, la joie de vivre!
Mamin
24/01/2011
(j'ai senti le besoin de compatir au désarroi de Morganne ,par l'intermédiaire de ces quelques mots,)
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