Astley, première représentation du cirque moderne

Baptême artistique, baptême comique, voilà les forains

Clowns, l’auguste approche avec le contre-pitre, son subalterne

Dressage, numéro traditionnel aussi bien que contemporain

Equilibrisme sur chaises, échelles et autres échasses,

Funambules, votre rêve est de dépasser l’illustre Philippe Petit ;

Girafes, tigres, panthères, la ménagerie les pourchassent

Hiver ou été, le programme satisfait pleinement leur appétit

Illusions et escamotages, voici l’Art du prestidigitateur

Jongle avec des assiettes, jongle avec le bâton du diable ;

Knie, avec sa parade animale, surprend ses spectateurs

Lions, chameaux, ours, le zoo ambulant semble inoubliable

Monsieur Loyal, en bon chef d’orchestre présente

Numéro après numéro, suivant l’ordre prévu ;

Otaries dociles dit prouesses déstabilisantes

Pop corn renversé, stupéfaction prise au dépourvue

Quelque soit l’appareil acrobatique utilisé,

Roue Cyr, roue allemande, ou encore roue de la mort

Si le cirque n’est pas ton univers, tu ne pourras rivaliser.

Trapézistes dans l’âme, certains s’envoient en l’air sans remords

Un don ne suffit pas, l’entraînement est nécessaire à la

Ventriloquie, ou la science de l’engastrimysme ;

Wagons du voyage, ils véhiculent le nécessaire du gala

Xanthopsie, elle touche les animaux sans euphémisme

Yoplà, pirouette, cacahuète, les doigts dans le nez

Zavatta s’est éteint, et moi je suis née.

 (Mars 2012)