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N° 93 : Laisser quelqu'un sur le quai
Alain j'ai un peu peur que tu sois en vacances, tu peux me mettre la vidéo de grand corps malade ou autrement cliquez sur le lien. Je n'arrive pas, lol
si vous y arrivez vous êtes plus malin que morganne ben oui.. lol
c'est
"on laisse toujours quelqu'un sur un quai de gare"
Mais cela peut être un hall d'aéroport,
à une station de taxis,
sur le quai au partir d'un navire,
C'est laisser quelqu'un qui part...
Vous le traitez dans la joie ou dans la peine peut importe..
mais lol les poèmes hors challenge sont bien entendu accepté..
c'était trop bien la semaine dernière
(j'aime pas particulièrement grand corps malade mais bon..)
Pour le semaine prochaine si tu es là ou si tu es en avion, ou ailleurs l'oiseau volant,
Je passe la main à Rhoads (mister Andy)
Dis Andy, dis moi oui Andy lol
(il faut que je te trouve cette chanson que j'ai entendu il y a quinze jours et depuis je ne peux pas me l'enlever de la tête..
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Par psyche-d-ames le 16 Janvier 2014 à 08:32
Alors que le réveil affiche quatre heures du matin,
Félicia s’éveille et s’étire dans ses draps de satin ;
Dans deux heures, elle sera en route pour les vacances
Avec ses parents et sa petite sœur Clémence
Petit déjeuner en famille, tout semble normal
Et dans toute la maison, la bonne humeur se diffuse ;
Impatientes de quitter leur ville natale,
Enthousiastes, les deux enfants s’amusent
A présent sur le point de partir,
La joie de toute une famille se fait ressentir ;
En route pour de nouvelles aventures,
Tout ce petit monde grimpe dans la voiture
Moment de détente, moment innocent,
Le trajet se passe sans le moindre incident ;
Quatre personnes unies par les liens du sang
Entre eux, l’amour paraît évident
Arrivée à la gare, tout le monde descend,
L’architecture du bâtiment attise la curiosité ;
Mais l’endroit devient vite stressant
Pour les deux sœurs, apeurées par son immensité
Soudainement distants,
Père et mère lâchent la main de leurs enfants ;
Les voyant s’effacer dans la foule,
Clémence et Félicia s’écroulent
Pour la première fois abandonniques,
En quelques secondes, leur vie bascule ;
Défigurées par la panique,
Elles courent et courent, mais les gens se bousculent
Parvenues jusqu’au bon quai,
Le cœur battant, elles s’accrochent à la poignée ;
Mais laissant choir sur le sol leur ticket,
C’est avec dépit qu’elles regardent le train s’éloigner.
(Octobre 2011)
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Par psyche-d-ames le 25 Décembre 2013 à 08:44
Dis-moi quelque chose mon amour
Écris-moi ces quelques mots
Qui effaceront tous mes maux
Je suis là à attendre ton retour
Tu as décidé de prendre ce bateau
C'est un voyage qui se fait sans moi
Parmi tes bagages j'aurais été de trop
Je serai toujours sur ce port, tu verras
Mais ce n'était pas toi que j'ai vu
Venir vers moi les mains tendues
Des anges venus pour me guider
Pour soigner mon coeur brisé
Une nouvelle amitié s'était créée
Par le partage intime de l'écriture
Grâce à ces mots que je n'ai pu t'envoyer
J'ai pu quitter lentement le chemin obscure
Sur cette terre, accompagné par l'étoile du matin
J'ai osé d'ouvrir une nouvelle fois ce coeur
Et grâce à l'écriture j'ai trouvé un autre chemin
Qui me mèneront vers un nouveau bonheur
Andy
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Par psyche-d-ames le 25 Décembre 2013 à 08:36
Laisser las, dans la brume de gare, quelqu’un sur le quai,
C’est un peu comme abdiquer devant le trop plein d’une vie,
Restent les bribes de moments gâchés par la fin d’une floraison
De sentiments pleins et nonchalants, tant le bonheur
Nous semblait simple horizon à l'aune d'un temps
D'une blanche saveur, lové dans les landes de nos amours.
Laisser quelqu’un sur le perron au jour hagard,
Rend les cœurs sanguinolents, les âmes en berne,
Les pleurs qui coulent en notre intérieur, petits rus
Qui filent le long de nos peines, le dos voûtés ;
Les mots qui bruissent sans détour mais dans un silence
Détonnant ; passe donc train vengeur, wagons anonymes !
Passe donc outre le trouble des occasions manquées !
Les mains esquissent des au-revoir susurrés,
Tandis que nos corps durant ce moment sacré,
Semblent encore souder, telles deux branches
A l’arbre sous lequel tout amour aurait dû naître.
Alain, 1 août 2011
J’essaie de participer ; désolé pour le peu de temps de présence…
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Par psyche-d-ames le 25 Décembre 2013 à 08:32
Sous mon regard....
Ce soir, je regarde la neige s’écraser doucement sur les fenêtres,
Ton adieu coule douloureusement dans mes veines, oui peut-être,
L’amour est parti tout seul, il a quitté mon cœur pour te suivre,
Ma main de la tienne s’est arrachée lorsque ton départ me rendit ivre.
Je me souviens de chacun de tes gestes jusqu’à ton denier regard,
Je revois encore ton sourire qui me réconfortait autrefois,
Lorsque le bonheur avait de ma vie détalé à toute vitesse dans le noir,
Auparavant, il me suffisait de te regarder pour sentir la chaleur auprès de moi.
Tu sais, je pensais m’en sortir sans toi, je gardais toujours cet espoir,
J’ai vite pris conscience que je n’atteindrai jamais le fond du couloir,
Je n’ai plus la force d’avancer ni même cette étincelle de réconfort,
Je ne suis plus que l’ombre de moi-même, la silhouette de la mort.
Les adieux ont été douloureux, les baisers sont restés amers,
Ecroulée sur les rails, des larmes perlent sur mes paupières,
Je sais que je n’ai pas su dire à l’amour à quel point je t’aimais,
Je t’ai vu partir de cette gare mais moi j’y suis restée, je t’attendais.
La seule personne que j’ai laissée sur le quai, c’est cette fille que j’étais,
Cette demoiselle qui durant un instant a gouté au bonheur d’aimer,
Seulement, comme tout conte de fée, cette histoire a une fin,
Une fin tragique à mes yeux, aux siens cela n’est qu’une parenthèse, un petit rien.
Ce n’est pas toujours un proche qui reste à la gare mais parfois c’est nous,
Le bonheur devient passé, la souffrance règne dans le présent c’est tout,
On ne saurait changer sa destinée si la vie a décidé de nous faire souffrir
Sur ce quai de gare je suis restée, comme oubliée jusqu’à en mourir…
Morgane (angelll).
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Par psyche-d-ames le 25 Décembre 2013 à 08:29
Nous divaguons sur le quai des "au revoir"
Tristesse du départ, ne plus vouloir.
Te lâcher la main, se séparer, déchirement,
Monter une marche en redescendre une, rien d'élégant.
Laisser derrière soi le souvenir,
D'un être qui manquera jusqu'au dernier soupir
Pourquoi suis je venu ici pour faire ta connaissance,
Longue hésitation mais le coeur dicte ses raisons, mais pas sans importance.
Assise attendant le départ, je vois une petite main souffler des baisers,
Dans quelle direction, à une mamy, à un papa qu'elle va laisser.
Les larmes ruissellent sur mon visage blême;
Silencieux tu restes le regard perdu pas de quoi en faire un poème.
Envie soudaine de repartir à deux, consoler notre peine,
Non, ne pas faire encore un autre faux pas, ce serait blasphème.
Rencontre d'un jour ne rien regretter, la garder comme un film qu'on se repassera au fond des yeux,
Repartir le coeur en peine et solitaire, mais on ne peut pas tout quitter, ils existent, eux..
Morganne
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