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N° 89 : Le tapis volant
En me promenant le soir dans la ville de Jeddah, J'ai pour l'habitude de visiter les marchands de tapis.
Je passe des heures à contempler les dessins et motifs orientaux tissés dessus.
Ce sont comme des tableaux qui, au lieu de les acccrocher aux murs, sont posés par terre, humblement.
Il y en a certains qui accrochent les tapis comme des tableaux, j'en suis conscient.
Mais pas beaucoup ^^.
Etant donné que Kelkune et Morganne21 m'avaient invité sur Psyché d'âme et en plus, m'ont proposé de donner le thème pour le challenge qui suit, alors j'ai eu l'idée des tapis volants.
Ces tapis qui me faisaient ( font, car c'est encore le cas ) rêver de voler librement dans le ciel.
Alors j'attends vos poèmes avec impatience
Faites-moi voyager encore plus loin qu'Aladin et son tapis volant !
Rhoads
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Par psyche-d-ames le 18 Janvier 2014 à 09:27
Tapis volant, tapis magique
Où je m’assois confortablement
Pour découvrir des contrées féeriques
Dignes d’un monde d’enchantement
Survolant les plus beaux jardins,
Je découvre le fabuleux destin d’Aladin ;
Une formule énoncée du bout des lèvres et abracadabra,
Sans grands efforts s’ouvre la caverne d’Ali Baba
Disney m’escorte dans un univers
Où le ciel est bleu, où les oiseaux gazouillent ;
Minuit sonne, Cendrillon perd sa pantoufle de verre
Et regagne son carrosse en forme de citrouille
Hormis Carabosse qui voulait l’étouffer,
Autour d’un berceau se dressent de bienveillantes fées ;
Sous repos constant pendant un siècle, la Belle au bois dormant
Se réveillera sous le baiser de son prince charmant
« Il était une fois un morceau de bois… »
Une nouvelle histoire dans laquelle je me plonge ;
Pantin devenu bambin sans en avoir eu le choix,
A chaque mensonge, son nez s’allonge
« Miroir, miroir, dis-moi qui est la plus belle »
Ce n’est sûrement pas toi, ô Reine cruelle ;
Mais tel Adam, tout premier Homme,
Blanche-Neige croqua dans la pomme
Avant de donner naissance à quinze chiots
Que Cruella enlèva en vue d’en faire un manteau,
Pongo s’éprit de Perdita
Pendant que Roger courtisait Anita
Mais voilà que le décor change du tout au tout
Lorsque le monde bascule et se renverse ;
Bonnet Blanc et Blanc Bonnet conversent,
Je suis en compagnie du Chapelier fou
Mille et un lieux à traverser,
Aucun n’est à éliminer ;
Pas question de tergiverser,
Mon excursion est loin d’être terminée.
(Octobre 2011)
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Par psyche-d-ames le 14 Décembre 2013 à 08:59
J’aimerais voler au vent ses franges amères,
Ses rêves d’enfance, ses impuissances juvéniles ;
Prétentions à un infini si volatile, je T’envie
Au point de frissonner, honte suave.
Petit soufflet sur nos peaux, caresse sur de royaux épidermes,
La voix d’Eole s’engouffre dans de vertigineux voyages,
Etoiles affolées pour repères, tapis volant en guise de parterre,
Il ne se lasse de rien, embrase toutes les foules, méprise ses hôtes.
Feu follet pour les uns, rêve de fin de ruelles pour d’autres.
Il a sa vie propre, dévalise la folie des plus fins voyageurs
Pour en nourrir son propre imaginaire, dévêtu du jour, dénudé d’hier.
Alain, 9 juillet 2011
Bon, c'est un peu chaotique mais je voulais le poster à temps :-é
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Par psyche-d-ames le 14 Décembre 2013 à 08:11
D'ère en ère, jamais on ne désespère,
Balloté à contre courant, disciple du vent.
Tous deux en parfaite harmonie, sans repère.
Douce litanie des ondes sur ce tapis volant.
Arborant l'harmonie des temps anciens,
Sous une danse de lune folle,
Nous montons plus haut que le divin,
Effleurer naïvement les étoiles
Médiéval est le temps au dessous de nous,
Les châteaux forts, l'huile chaude au rendez-vous.
Paysanne en longue robe, au service de son seigneur, droit de cuisage habituel.
Remontons vite, emmène nous voir vers les fastes du Roi Soleil.
Où les bourgeois gentilshommes vêtus
De leur plus beau apparat d'or et d'argent,
Courtisent galamment les duchesses éperdues,
Au fond du regard de leur bienveillant...
Tapis à remonter le temps emmène nous tous deux,
Vers le pays des princes charmants et princesses amoureux.
Emmène nous doucement vers les contes de notre enfance,
Où tout finissait bien, on aimerait de la romance.
Serrés l'un contre l'autre, nous ne bougeons plus,
Tapis laisse nous ici pour que s'accomplissent nos rêves d'enfants.
Laisse-nous encore gouter à ces émerveillements,
Qui prônent en bienveillants parmi nos idylles perdus…
Poème 4 mains Aedego et Morganne
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Par psyche-d-ames le 12 Décembre 2013 à 10:25
Rêve éveillé
Il y a des jours où certains moments
Je pensais que je m'étais endormi
Immobile, allongé en dehors du temps
Remémorant chaque épisode de ma vie
Dans un brouillard de couleur ivoire
La nuit couvrait le ciel de son plus beau noir
Quelques étoiles scintillaient brillamment
Illuminant le sombre firmament
Assis sur mon tapis magique
Je parcourrais ces souvenirs lointains
Certains sont féeriques
D'autres écrits de mes propres mains
Parmi ces toiles du passé
Je revoyais un visage rayonnant de beauté
Mon esprit était bercé dans l'illusion
"Je dois connaitre son nom
Où avais-je vu ce visage avant ?
Et quel est cet étrange sentiment ?"
J'avais senti son souffle chaud sur moi
Sur mon oreille elle avait murmuré
"Ce soir, je suis venue pour toi
Abandonne, donne-toi à moi
Regarde dans mes yeux et prend ma main
Par mes caresses je t'emmènerai loin
Bien au delà des extrémités de la terre"
PS : Un sujet bien trop difficile pour mon esprit rempli de mélancolie. J'ai essayé d'écrire quelque chose de gaie et de magique en rapport avec "tapis magique" et "souvenirs" sauf que le résultat est assez mitigé.
Andy
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Par psyche-d-ames le 12 Décembre 2013 à 10:22
Enfance
Où s'en est allé le temps
De ces promesses enfantines,
A jouer auprès du vent
En murmurant des comptines…
Ne réalisant vraiment
La brutalité du monde,
Aux travers d’yeux innocents,
Par une âme belle et profonde…
Où s’en est allé la naïveté,
Ressenti par ces pupilles,
Trop occupé à jouer aux billes,
Au milieu de la cour de récré’…
Ne ressentant plus d’importance
Que ces amours insensés et fous
Sous aucun désir d’apparence…
Sans en connaitre les contrecoups…
Où s’en est allé ce tapis volant
M’emmenant dans des contrées lointaines
Alimentant de rêves mon sang,
Aujourd’hui absent de mes veines
Quentin…
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