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Par psyche-d-ames le 10 Décembre 2013 à 09:50
Comme l’arc en ciel,
Par ses couleurs qui ont su
Me peindre un amour sûr,
Tes peintures célestes
Ont fait de toi ciel, mon essentiel
Au-delà des ombres funestes
Ton rayon est sorti de l’éternel
Entre ciel et terre je ne veux vivre que de rêves
De cette atmosphère vivre sans trêves
Pour ouvrir ton univers en paradis
Laisser nos émotions prendre vie
Dans le crépuscule voilant magnificences
Pour que s’étale le rideau de nuit
Les étoiles une à une s’allument en silence
Entre ciel et terre rien n’est acquit
mamin
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Par psyche-d-ames le 10 Décembre 2013 à 09:46
Ce soir la lune brille, le ciel est constellé d’étoiles,
Mais demain au lever du jour je ne serais plus là.
Le destin en a décidé autrement, le fond de cette toile,
Aura changé pour moi, Mont Blanc, tu me manques déjà.
Pourtant je ne suis qu’une enfant, pas encore une adolescente,
Quelques jours auront suffi à briser un rêve non éphémère.
Je ne verrais plus la fresque des sommets, je fais une dernière descente,
Où trouver les indices quant à ma destinée loin de la sente.
Douze ans toute petite dans un monde de grands,
Je dois partir, les larmes redoublent que vais-je trouver ?
Il n’a suffit que de deux mois, deux mois pour que tu t’en ailles maman.
Dans les nuages au blanc crémeux, fais-moi un signe pour me consoler.
Un autre lieu mais un nouveau ciel,
Un nouveau ciel moins bleu que l’azur,
Les étoiles me suivront, Mais rien ne sera pareil,
Vous les anges guidez moi, faites que ma vie soit d’un bonheur pur.
Les mélèzes me font un salto avec leur forme dansante,
La fête de la montagne est finie, un choucas me survole
Le tétras lyre fait entendre sa voix peu chantante.
Au revoir, aux vacances je reviendrai, je reprendrai mon envol.
Morganne
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Par psyche-d-ames le 10 Décembre 2013 à 09:45
Moi, je couche sans raison,
Ma passion, dans le verbe noir ;
Pour croire, en une certaine résurrection...
A quoi bon ? C'est un reflet dans le miroir...
Elle, applique en son aquarelle,
L'arc-en-ciel, aux couleurs de la vie,
Toutes unies dans une cascade charnelle...
Irréelle... Pour mon être assombri...
Moi, je rime sans façon, infini bien être,
Mon amour de l'écriture sous un ciel d'été.
Pour avoir, dans un futur peut-être...
Mon envol au ciel du paradis de la vérité...
Il, voudrait renaître un soir,
Dans l'ombre d'un ciel de pluie.
Assombri dans le kaléidoscope du désespoir...
Réalité... Pour mon envie emplie d'espoir..."
Lui et elle, par une trainée de plumes d'oie,
Se retrouvent scellés par la pureté des mots,
Elle et lui, dans un concert un peu hors la loi,
Se sentent bien en échangeant leurs rimes en écho.
4 mains Quentin (aedego) et Morganne
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Par psyche-d-ames le 10 Décembre 2013 à 09:43
Sous quelle étoile suis-je donc né,
J’en suis encore à me le demander.
Serait-ce dans la fresque de ces nuages
Au blanc si crémeux, aux formes si dansantes
Que je trouverai quelques indices quant à ma destinée.
J’hume l’air comme si la question était pire sentence,
J’aspire haut les vents comme on hume les parfums d’une prière ;
Les odes, les louanges réconcilient le cœur au corps,
Les âmes sont laissées sur des côtes bien plus funestes.
Certes, le départ d’une vie est déjà improbable,
Le visage des proches déjà au fil des âges s’effiloche,
Bien vite nous comblons les vides d’une vie sinon faconde ;
Les mots venant goulûment sous la langue, pointant l’incompris.
Quand nous sommes au bord des rives du non retour, avides,
Nous scrutons les cieux pour de la Terre ne plus dépendre.
Alain, 21 juin 2011 _ Les deux premiers vers sont piqués honteusement à Michel Polnareff
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