•  

    Dès l’aube, je me réjouis de nos belles rencontres,

     

    Les traits fins, reposés, les mains couleurs d’écume,

     

    Nous buvons le noir breuvage qui parfume la pièce,

     

    Il parfume notre intime univers, je m’enivre de toi.

     

     

     

    Si la bougie vacille à chacun de nos pas;

     

    Et si même le bois hurle sous notre poids,

     

    Je ne cesse de me complaire à tes cotés,

     

    Assassinant le temps devant tes yeux brodés.

     

     

     

    De jour, de nuit, te contempler me comble d’aise,

     

    T’écouter remplit les silences qui parfois déchantent

     

    En une atonale harmonie, parfois s’irisent de voluptés,

     

    Musicale empreinte de deux belles âmes qui s’enchantent.

     

     

     

    Tu es le vent qui me caresse joliment,

     

    Tes baisers déposés tel l'oiseau sur ma branche

     

    Font entraver l'automne et naitre le printemps.

     

    Alors chaque saison, c'est pour toi que je flanche.

     

     

     

    Gaëtan/Spock27

     

    Poème à 4 mains _ 2/7 mai 2011

    Nos belles rencontres par Gaëtanar et Spock27

     


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  • Passage d'une étoile par Morganne et Spock27

    Passage d'une étoile

     

    Poème à quatre mains (Morganne et Spock27)

     

    Petite frimousse, vous ai-je déjà vue ici ?

    Je ne pensais plus que ce jardin pouvait

    Par le passage d'une étoile, aussi bellement reverdir.

     

    Vous fûtes l'éclat de ce passage

    Vous fûtes la chapelle de mes pensées,

    Petit enclos pour de si vastes envolées.

     

    Passez encore, passez plus près...

    Venez me frôler pour sentir votre parfum,

    Passe l’effluve de cette senteur discrète.

     

    Vous fûtes l'éclair qui a ébloui mes yeux,

    Vous fûtes la lumière qui fit battre mon cœur.

    Les herbes tendres parsemées de pâquerettes,

    En votre délicieuse présence,

    Serait un océan noyé de charme.

     

    Je vous sens près de moi.

    Vous me frôlez, je suis en joie.

    Lumière qui a jailli quand vous étiez là.

    Près de moi reste, enfouis en moi,

    C’est mon plus cher désir.

     

    Venez plus près encore, "pitiote",

    Venez dans mes bras vous blottir ;

    Restez ainsi, si je puis le suggérer,

    Mes lèvres dans votre cou,

    Fou de vous, fol de désir.

     

    * poème à quatre mains, Morganne et Spock27, 24 novembre 2008

    (eh oui si loin nous écrivons ensemble depuis encore plus longtemps,)

     

     

    Alain est à Paris aujourd'hui et j'ai voulu lui faire une petite surprise à son retour en mettant se poème..

    Bisous Alain j'espère que ta journée s'est bien passée..


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  • Clameur dans la nature par Mamin et Morganne

     

    Le cri du coq m'a réveillé ce matin,

    La nature répond à l'appel avec entrain.

    Les pieds nus dans l'herbe dentelée de rosée,

    L'aube est partie depuis une heure se coucher.

     

    Laissant au soleil montant, un ciel d'azur,

    Etends-toi avec délice sur cette tendre verdure,

    Respire le parfum des fleurs,

    Autour de toi règne le bonheur !

     

    Sous l'arcade de glycine enivrante,

    La vie devient tout à coup envoûtante,

    L'astre lumineux darde de ses rayons,

    Les azalées s'étalent en divers coloris certains du Japon.

     

    Et voici que le printemps se renouvelle,

    Avec des saveurs parfumées de roses,

    Qui mettent leurs couleurs en prose,

    Sous un ciel aux douceurs éternelles.

     

    La gloriette où les abeilles butinent,

    Monsieur Le Notre ne l'aurait pas reniée.

    De son nom ont été baptisées ses fleurs divines.

    Coeur blanc sur couronne rose nacrée.

     

    Du haut des arbres, tous les oiseaux

    Chantent à tue-tête et clament leur joie,

    De fonder un foyer de choix,

    Ecoute comme ce chant est beau !

     

    Ô Nature, ma mère

    Qu'avons- nous fait de notre terre?

    Montre-nous le chemin de la raison

    Pour connaître de nouveaux horizons.

     

     

    (4 Mains de Mamin et Morganne)


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  •  

    Nous irons aux champs ma mie,

    Humer les verts pâturages,

    Retrouver les parfums d'antan,

    Parcourir pieds nus les prés fleuris,

    Dans la jubilation de nos quinze ans,

    Perles pures comme la première des rosées.

     

    Nous irons par les bois d'autrefois,

    Dépoussiérer nos souvenirs,

    Quand, entre deux antiennes,

    Nous contemplions notre Lune, stellaire diadème.

    Eblouis par ces myriades de constellations.

    Redécouvrons notre premier baiser,

    Cœurs en fusion, chaste engagement.

     

    Nous irons là où tu voudras, comme partout nous avons étés,

    Main dans la main, yeux dans les yeux, complices d'un été.

    Les yeux parfois embués de chagrins passagers,

    Parfois illuminés par des larmes filées de joie.

     

    Nous rendrons hommage à ce que fûrent nos horizons,

    En revoyant défiler le temps de notre complicité à deux,

    En vivant milles vies ensemble sous les mêmes cieux,

    S'imprégnant l'un de l'autre sans pouvoir se détacher

    Si fusionnelles étaient nos envies de nous retrouver.

    C'était pour nous le mirage d’un amour sacré.

    *

     

    Poème à quatre mains de Morganne et Spock27

    2/4 mai 2011

     

    Nous irons aux champs ma mie par Morganne et Spock27


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