• N° 78 : les causeries d'antan

     

    Le nouveau challenge tournera autour du thème

     

    les causeries d'antan

     

    ou si l'on veut...

     

    les causeries galantes

     

    je joins un joli tableau d'un peintre belge (cocorico) de Gustave Wappers Gustave Wappers (1803-1874)...

    "Boccace lisant le Decameron à la reine Jeanne de Naples, 1849"

    pour que votre imagination soit avivée :-) )

    j'espère vous trouver d'autres représentations du tableau (que Morganne me pardonne, je l'avais déjà utilisé pour un autre challenge mais le thème était différent. si si !)

     

    à vos plumes,

     

    alain

     

    un autre vue du tableau (pas très différente d'ailleurs)

    N° 78 : les causeries d'antan

  • Causeries d'antan (par Alexia4ever)

     

    Donnant lieu aux causeries monarchiques,

    Le salon royal est la pièce la plus chic ;

    Précieuses causeries d’antan,

    On décompresse, on dîne en plaisantant

     

    Scènes passionnées ou pétulantes,

    La royauté se dévoile sous toutes ses coutures ;

    Dépeignant des causeries galantes,

    L’Histoire est retracée sur toile ou sur gravure

     

    Peu de chance de réaliser un quine,

    Discrètement, on se tourne autour ;

    Corset ou guêpière pour causeries coquines,

    Avec galanterie, on se fait la cour

     

    Bal masqué et causeries vénitiennes,

    Il est un costume dont on ne peut se dispenser ;

    Chers musiciens, chères musiciennes,

    Nous voilà fin prêt pour danser.

     

    (Novembre 2011)

     

    P.S : La photo que je vous propose est tirée du téléfilm "Le vernis craque" et fait référence au célèbre tableau "Le déjeuner des canotiers" d'Auguste Renoir.


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  •  

    J’aime quand le verbe s’abandonne,

    Quand il se donne et puis s'adonne

    Roule sous la lèvre, langue de plaisirs déliés,

    Comme un livre s’ouvre, les cœurs s’entrouvrent.

    Les mots justes, de bouches fraîches, je vous les offre,

    A vous chères anges au visage de pêche,

    Têtes altières, couronnées de filets d’or.

     

    Les Anciens, je les réquisitionne, Oh Ovide !

    Viens-donc ici ; arque donc ma muse,

    Arme les fanons du coquin chasseur,

    De jolies proies, si si, je les entrevois.

    Et de les laisser se charmer d’un simple soleil,

    Je ne peux, ombrelle humaine,  fardée de vanités,

    Séduire, envoûter, je puis d’abord et veux encor’ !

     

    Alain, 21 avril 2011

     

    Quand le verbe s'adonne par Spock27


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  • La disette sur l'herbe par Morganne

     

    Gentes dames, accepteriez vous ?

    De parler quelque peu avec moi.

    Messieurs, sûrs de leur élégance s'ébrouent.

    Deux jeunes filles  en habits du dimanche sont en émoi.

     

    Vous conterais-je mon après midi ?

    Espérons simplement que je ne vous ennuie. !

    Que faites vous à folâtrer dans ce petit bois ?

    Messires, nous sommes comme vous, aux abois.

     

    Que lisez-vous mesdemoiselles, un roman de Balzac,

    Où les femmes savantes de ce cher Molière.

    Allez répondez moi, je m'assieds mais j'entends un tic tac !

    Quel sot je fais, c'est ma montre gousset,  excusez mon intrusion primesautière.

     

    Quel joli tableau vous faîtes Mesdames,

    Vous ressemblez à ces personnages de Manet,

    Le déjeuner sur l'herbe, cette peinture de charme.

    Refermons le rideau, et conversons sans aguets.

     

    Morganne


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  •  

    Per "Duo"... Si!

     

     

    Dans notre goût commun des choses d'autrefois,

    J'aurais aimé, pour vous, écrire en vieux françois.

    Que m'eut-il importé que, seules, vous et moi

    En eussent ressenti l'unique et même émoi!

     

    Puisqu'ils ne soutiendront jamais que vos couleurs,

    Daignez que mes mots soient ici vos serviteurs

    Et les fiers destriers des élans de mon cœur,

    Portant fidèlement leurs plus nobles ardeurs.

     

    Acceptez ce discours, tant peu monologué,

    Que nulle autre que vous pourrait homologuer,

    Qui s'envole vers vous ainsi que des baisers

    Plein de bons sentiments que vous-même taisez.

     

    Vous qui semblez perdue dans votre rêverie,

    Pour votre distraction, que ces hauts mots, Ma Mie,

    Fluide source sure émanent de son lit,

    Trouvent le bon accueil, vos faveurs éblouies.

     

    D'autres trouveraient vos silences méprisants,

    De doutes je n'ai point de ce que je ressens,

    Je vous attendrai donc dans le charme d'antan.

    Non! ne me dites rien! … qui ne dit mot consent.

     

    Dans notre goût commun des choses d'autrefois,

    J'aurais aimé, pour vous, écrire en vieux françois.

    Que m'eut-il importé que, seules, vous et moi

    Eussent ce ressenti, et aimez, aimez-moi…

     

    L.


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  •  

    Bonjour à tous, voila ma contribution au challenge de alain

     

     

    Le jour ne dort pas tout à fait encore,

    Alimentant avec beaucoup d'entrain

    Le long débat de ce beau quatuor

    Fumant cigare et pipe l'air serein !

     

    L'assemblée est jeune et parle bien fort

    Avec l'argot unique du gavroche.

    Waterloo là met bas à tous les tords :

    - Qu'il ait perdu là est mon grand reproche !

     

    La scène de cette grande parlotte ?

    Tantôt ici, une impasse pavée

    Tantôt par là l'air de ceux qui complotent.

    Tout lieu est bon pour se laisser causer.

     

    Chateaubriand, Hugo ou bien Rimbaud

    Tant de destins avenants pour rêver

    Qui, je suis sur vont affoler les mots

    Et assaillir ces esprits éveillés !

     

    Gaëtan.


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