• N° 75 : Fan de...

     

    A la demande de Morganne, je vous donne le challenge pour cette semaine

     

    le thème sera assez large car je ne vous donne que deux mots :

     

    FAN de ......

     

    Bonne inspiration

     

    A bientôt

     

    Signé Denis (Verlant)

     

    Fan de la ville Rose

  • A tout âge (par Alexia4ever)

     

    Qu’on ait huit, seize ou trente deux ans,

    Il est un phénomène qui touche petits et grands ;

    Être fan se conçoit comme un fait ordinaire

    Où se cache toujours une part d’imaginaire

     

    Qu’ils soient acteurs, chanteurs ou auteurs,

    On s’identifie tout en rêvant de se trouver à leur hauteur ;

    C’est envers eux que se porte notre admiration,

    Chaque tranche d’âge ayant pour idoles celles de leur génération

     

    A l’encontre des véritables fans, il y a les groupies

    Qui tournent autour de leur proie comme une toupie ;

    Existent aussi les admirateurs de personnages fictifs

    Qui, de par la pratique du Cosplay, se montrent créatifs

     

    Collective ou individuelle, c’est grâce à une rencontre brève

    Que des fans réalisent leur plus beau rêve ;

    Mais parfois dans une autre perspective,

    Certains y cueillent le fruit d’une amitié effective.

     

    (Novembre 2011)


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  •  

    NOUGA...BLUES

     

    Salut l'artiste

    La vie sans toi est bien triste

    Depuis ton départ, à Toulouse

    Tout le monde à le blues

    Tu nous manqueras pour toujours

    Pourtant il me semble entendre certains jours

    Ta voix qui raisonne

    Sur les remparts de Carcassonne

    Ta vie c'était la musique

    Et tu ne parlais jamais de politique

    Tes amis t'ont fêté sous ton balcon

    Et toute la nuit ils ont égrainé tes chansons

    Toi qui aimais l'Afrique

    Et les ovations de ton public

    Tu as admirablement chanté la Garonne

    Aux sons des guitares et des trombones

    Tu t'es produit sur les plus grandes scènes de France

    Tellement ton talent était immense

    Toi qui était blanc de peau

    Amoureux du Bel Canto

    Désormais dans une ferme du Poitou

    Un coq court de partout

    Et la pluie fait des claquettes

    Sur les champs de violettes

    Grand homme, petite silhouette

    Magnifique interprète

    Quatre boules de cuir

    Et tes fans qui ne cessaient de t'applaudir

    Embarquement immédiat

    Dans une vie de vedettariat

    Sans toi, que va devenir l'enfant phare?

    Et cette grande fanfare

    Qui jadis t'a accompagné

    Sur tes mélodies swinguées

    Tu m'a entrainé dans ta belle ballade Irlandaise

    Moi qui suis amoureux des plages Landaises

    Tu étais notre troubadour Occitan

    Avec tes textes souvent déconcertants

    Tu as côtoyé la gloire

    Et sur l'écran noir

    De mes nuits blanches

    Une colombe se pose sur une branche

    Petit séjour en Amérique

    Et la jeune génération qui découvre ta musique

    Je te revois sur scène, buvant dans ton calice

    Brutalement tu t'es retrouvé en tête du box-office

    Hélas ici les mémés n'aiment pas la castagne

    Et ta maison dans ce village au coeur des montagnes

    Que contemple les yeux humides de Cécile

    ................................Ta fille!!!


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  •  

    J’ai quelque chose qui grandit en moi et que la fille n’a pas,

    Vie solitaire et abandonnée au bord des routes trop volages

    J’ai quelque chose que j’ai abandonné,  aux bas-côtés des hommes mauvais,

    Aux êtres envieux, aux êtres fiers d’être,  qui en rien ne se sont adonné,

    A ceux qui disent qu’ils ont traversé lumière et rayons,

    Je dis simplement que vous n’avez pas les mots pour l’affirmer.

    Les syllabes épelées sonnent comme des mensonges,

    Les voyelles souples comme des cieux effleurés,

    Comme des prénoms d’êtres aimés choisis par le plus doux des hasards.

    Bonheur que jamais vous ne connaîtrez, vous n’êtes que hâte,

    Alors que le baiser et son attente constitue toute l’ossature d’une vie.

    Vous êtes de passage, simples bateaux en simples naufrages,

    Sans un regard pour les vaporeux rivages, vous auriez pu le voir,

    La beauté d’un don, vous ne pourriez  discerner,

    Tant qu’il y aura exigence et volonté,

    Pour l’amour vrai, il n’y  aura pas de place,

    Faite silence et il vous sera révélé !

     

     

    Alain, 1 avril 2011

     

    Fan de... cette chanson. je n'ai aucune inspiration donc je me suis inspiré de cette chanson que j'adore. désolé si c'est trop zarbi !


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  • Le val Lamartinien par Morganne

     

    Photo prise sur le net

     

    La maison natale de Monsieur de Lamartine à Milly Lamartine

     

    Qu'il est doux l’air de ce jeune printemps,

    Invitant  à la flânerie dans les prairies fleuries,

    Primevères, pâquerettes, en tapis coloré offrande de fleurs d'un temps,

    Le Val Lamartinien, empreinte du poète, je pars dans cette rêverie

     

    Aix, nous attirent tous deux comme un aimant, vers ses rives,

    Lac et entrelacs voient  cette fille sur sa barque ondulant au loin.

    La dame du Lac, vêtue tout de blanc on la devine, elle dérive.

     Dans la brume matinale son ombre point.

     

    Un autre plan d'eau très peu loin de votre château,

    J'aime m'y recueillir, je sens votre présence à mes côtés.

    On caracole pour  descendre vers le ruisseau.

    Contrées verdoyantes, musique dans ma tête, une féerie vers l'onde moirée.

     

    Vos  poésies doucement murmurées, j'aime m'y ressourcer,

    Un recueil à la main, assise sous un saule pleureur,

    Une silhouette se dessine doucement je sais c’est vous,  vous venez me retrouver.

    Sous le frêle ombrage, venez c’est un honneur.

     

    Vous les poètes d’un temps reculé,

    Je rougis devant mes vers alignés, sans poids, sans verset

    Lamartine, Baudelaire, le poète Maudit,  Verlaine votre prose m’a bercée,

    Rimbaud marque cette époque révolue, Jacques Prévert plus jeune m’a accompagnée.

     

    Fan de poètes tels que vous, je suis comblée.

    Merci à vous tous et à Monsieur de Lamartine le poète fugitif.

     

    Morganne


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  •  

    Vers lassitude évangélique

    Je te hais et je te déteste !

    Poésie de mansuétude

    Je te hais et je te déteste !

     

    Où me voulez vous hystérique ?

    Dans l'éternelle servitude ?

    Je vous hais et je vous déteste

    Plus qu'un soleil à Bucarest !

     

    Être illuminé fanatique

    Ou désabusé poétique...

    Mon pèlerinage incertain

    Me mène-t-il au déclin ?

     

    Je veux que tu sois ma croyance

    Ta prophétie ma délivrance

    Pour enfin être fanatique

    D'une belle bien tellurique.

     

    Entraver ces phrases méchantes

    Que je récite avec emphase

    Prenant une voix véhémente

    Qui de vous me met en déphase.

     

    Vie attentiste et inutile

    Je te hais et je te déteste !

     

    Gaëtan.


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