• Lueur d'Espoir par Morganne

     

    Photo perso de Morganne

     

    Le ciel est de plomb même mes passiflores sont tristes à pleurer

    Regard tourné vers le lointain deux lignes duveteuses me font rêver.

    Un biréacteur fait ces traces dans son sillage, soudain, un trou béant,

    La voûte céleste s’est ouverte pour faire place à cet avion géant.

    Je me vois à leur place, où vont-ils, ont-ils peur, c’est le néant.

    Destination, Bahia, Buenos aires ou Cuba, peu importe, voir le soleil,

    Eux, passés ces nébuleux nuages se croient posés sur du coton miel.

    Le tout peint en bleu sombre constellé d’étoiles scintillantes,

    La voix lactée fait des appels, Altaïr brille, invitation de l'Aigle qui tente.

    Ici tango papa tango Charly, tour de contrôle une voix résonne à la une.

    Dans le cockpit un silence l’avion est sourd, ont-ils préféré marcher sur la lune

    Combien sont –ils dans la carlingue à dix mille d’altitude ? N’y aurai-il pas une tornade ?

    Fausse alerte, l’avion est repéré il avait envie d’une simple  petite escapade.

    Rio, Rio Bravo, trou d’air sans importance, on file droit à la bonne vitesse,

    Ce n’est que dans ma tête encombrée à la vue de cette toile grise et trouée,

    Demain je regarderai les départs, Dubrovnik, la cote Dalmate une beauté,

    Izmir porte de la mer noire en Turquie, mais prudence aux rebellions,

    Déjà je ne peux plus aller en Tunisie du sud, ma deuxième maison,

    Là où je vis deux mois de l’année, vous me manquez, je le dis avec passion.

    Une larme coule sur ma joue, y retournerais-je un jour ? Voilà la grosse question.

    Le rêve c’est beau, mais retrouver mes amis au pied de ce grand oiseau ?

    Une lueur d'espoir dans mes yeux clairs, l'insécurité passera, je verrai tout sous un jour nouveau.

     

    Morganne

     

    voila alain c'est retravaillé, mais moi je le trouve nul, vraiment je n'aime pas.. mais bon vous me direz vous si alain ou moi à raison..


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  • Espoir d'une éclaircie par Mamin

     

    Dans ce ciel endeuillé  une traînée de poudre

    Transperce  le cotonneux habitacle

    De  ce nuage angélique,  contraste saisissant tel un miracle,

    Lucifer en démon de guerre,  sur fond  noir et blanc

    Ternit cette blancheur immaculée en terrifiant

     

     Comprendre l’incompréhensible!

    L’horreur prend  mon cœur pour cible

    Vivre dans l’univers de l’indécence

    Du tableau surréaliste, trône l’indifférence

     

    De ces visions chaotiques

    Un monde de bienveillance s’implique

    Veille sur une vie redonnant l’espoir,

    Ne laissons pas le sanguinaire en faire un dépotoir!

     

    mamin


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  •  

    Le ciel est à l’orage, comme un amour qui fuse

    Les sens en éveil, les cœurs à vifs, les sentiments

    À fleur d’une peau de la douceur d’une plume.

     

    Le ciel est zébré d’amer, comme un souvenir dilué d’hiers,

    Une fin d’après-midi composée d’un cortège d’ombres

    Qui fuirait le bonheur, immergé dans un spleen vaporeux.

     

    Le ciel abdique toute appétence, frigide dans ce coton blanc,

    Il s’est enseveli dans un royaume de froideur ; hier, les mouettes,

    Aujourd’hui quelques fumées, quelques panaches.

     

    Je ne sais rien de ses humeurs, je le guette, m’interroge ;

    Ses vagues à l’âme, je le note et spécule ; tout en lui suinte l’intrigue.

    Je l’épie nez au vent, la tête en l’air.

     

    J’y devine quelques audaces, subjugué par ces sombres vaisseaux

    Qui strient son espace, plein de suffisance mêlée de magnificence.

    Je le vénère tant que j’en oublie les fruits de la terre.

     

    Alain, 22 mars 2011

    Comme "promis", je me suis plus inspiré de l'illustration (que j'ai un peu modifié... pour le fun")

     

    Et dans le ciel fuse par Spock27


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