Durant sa douce et tendre enfance,

Lisa apprit à jouer du violon ;

Instrument de prestige et d’éloquence,

Celui-ci a toujours eu sa place dans le salon

S’entraînant pour atteindre la virtuosité,

Elle maniait déjà l’archet avec impétuosité ;

Ses camarades lui préféraient l’escarpolette

Ainsi que la cueillette de fleurs bleues et violettes

Dimanches pluvieux, dimanches ensoleillés

Du matin au soir, et sans jamais être ensommeillée,

Telle une colombe, elle s’envole vers d’autres cieux

Là où la musique lui apporte un équilibre précieux

Comme transportée au pays des merveilles,

Lisa prend conscience de la magie qui s’éveille ;

Connaissant quasiment toutes les ficelles,

Elle joue de suaves mélodies qui ensorcellent

Guitare, piano, harpe ou accordéon,

Si ce n’est pas un violon, elle dira non ;

Soleil couchant, ciel cramoisi,

Elle suit la voie qu’elle a choisie.

(Novembre 2011)

Nostalgie

Me balançant sur une ESCARPOLETTE

Un DIMANCHE d'été

Je revois défiler une partie de mon ENFANCE

De loin, me parviennent quelques accords d'une GUITARE

A quelques pas de moi, assise sur une chaise, sous un SOLEIL torride

Ta jeune peau CRAMOISIE malgré ton grand chapeau

Je te conte FLEURETTES

Au dessus de ma tête s'envole une COLOMBE

Je suis bien, j'oublie mes rêves ENSORCELLES

La vie est remplie de mille MERVEILLES !!

Verlant

Je me rappelle, tout gamin, toute enfance transie,

Faisant semblant, assis sur mon escarpolette,

De jouer les paladins, en contant fleurettes

Guitare de guingois en bandoulière,

En vous imaginant, de loin, blanche silhouette,

Petite colombe tombée à l’orée du ciel.

Vous évoquiez pour moi les merveilles

Que seul un infant ensorcelé par vous, joli soleil,

Peut imaginer, vous enjolivant en un fiévreux imaginaire,

Le rouge aux joues, visage cramoisi, le cœur battant la chamade.

Vous étiez dimanche et fête, vous étiez l’oiselle

Dont on voudrait partager le nid.

alain, 24 février 2011

ouf, j'ai réussi à tout caser, lol

Ne plus avoir à composer avec la vie, se laisser emporter

Dans la spirale du néant, ne plus pouvoir admirer...

Ce chaud soleil estival cramoisi descendre à l’horizon,

S’éblouir des merveilles de dame nature sans conditions,

Fleurettes aux effluves champêtres, bouquet de charme cueillit

En un dimanche de loisirs, aux échos de guitare qui séduit

La jovialité; pousser l’escarpolette d’une enfance amusée

Demain  nous appartient, fuyons ces destins ensorcelés,

De chimères sans espoir, la beauté en ce monde est féconde

Portée par les jolies colombes messagères de paix formant une ronde

« Plus belle la vie » peut l’être, ne bafouons pas son identité !

mamin   

(je vais sûrement vous paraître très moraliste," et vous avez raison "mais je m'insurge fortement contre toutes les injustices de notre temps, l'irrespect trône en maître , mon avancée dans ce labyrinthe m'exaspère)

petit" coup de gueule" que j'aime à pousser de temps en temps

J'étais moi-même à peine sortie de l'enfance,

Je ne dis point du tout cela pour ma défense.

Dans l'ingéniosité, merveille du hasard,

Elle m'est apparue au milieu du brouillard.

Je la vis et, soudain, tout comme ensorcelés,

Mon cœur et mon esprit furent déboussolés.

Qu'auriez-vous dénoté sur mes joues cramoisies

Qui n'aurait éveillé en vous des jalousies?

Ainsi qu'un pincement de cordes de guitare,

Je ressentie en moi une impression bizarre,

Comme si l'émotion, profonde, imperceptible,

Faisait vibrer en moi une corde sensible.

Tout en semblant porter sa robe du dimanche,

Tout le charme émouvant d'une colombe blanche,

Elle se balançait sur une escarpolette…

Que n'aurais-je entrepris de lui conter fleurette?

Elle resplendissait sous les rais du soleil

Ainsi qu'un jour nouveau, dans le demi-sommeil,

Bravant l'obscurité, d'un coup vous éblouit…

Et aussitôt… mon rêve s'est évanouit.

L.